Québec, le 22 janvier 2010 - Selon le député de Mercier, le résultat de la Rencontre économique 2010 est mitigé, car les causes de la crise économique n’ont pas été abordées. Pour lui, on ne peut pas assurer la prospérité des 20 prochaines années si on maintient le même système qui a mené à la crise.
Il propose donc de dépasser les vieilles rengaines et cesser de définir richesse et prospérité uniquement en terme de production, de consommation et de croissance.
Repenser la richesse et le développement
« Il faut redéfinir le cadre de référence du développement économique pour engager le Québec sur la voie d’une économie verte », selon Amir Khadir. Il souhaite voir le Québec innover en matière de développement durable « en repensant l’économie pour la fonder sur une vision moins réductrice que la seule croissance du PIB. Pour une économie durable, il faut produire la richesse en respectant l’environnement et partageant plus équitablement la prospérité. »
Des obstacles à la prospérité
Le député de Mercier ne voit pas comment le Québec peut investir massivement dans une nouvelle économie tournée vers les technologies vertes sans lever les obstacles à la prospérité collective du Québec que constituent, par exemple :
· La corruption et la collusion qui coûtent des milliards au Québec au fil des années
· Le niveau scandaleusement bas des redevances perçues sur nos ressources naturelles
· Le profond déséquilibre qui permet aux très riches et aux grandes entreprises d’accaparer majoritairement les fruits de la croissance et de profiter de nos infrastructures sans faire leur juste contribution à l’assiette fiscale de l’État.
« Pour un Québec prospère, il faut un gouvernement qui a le courage de responsabiliser ses élites économiques et financières. Il faut ramener à l’ordre ceux qui profitent du système, s’approprient l’essentiel de nos richesses produites tout en se défilant quand vient le temps de faire leur part », résume M. Khadir.
