Ce serait la moindre des choses que de savoir ce qui s’est passé et la façon dont cette subvention de dernière minute, avant de perdre le pouvoir par le parti de Harper, a pu nuire aux chantiers de Lévis. En effet tout n’est pas très clair dans la manière dont le travail disponible a été réparti par le gouvernement canadien. Même Radio-Canada s’en inquiétait par la voie du blog de Gérald Filion, l’économiste de RDI, le 20 octobre 2011.
Il serait dommage que du favoritisme et une concurrence déloyale aient pu nuire au plus gros et au plus performant chantier du pays. On sait que sa survie et par le fait même des milliers d’emplois pour notre région tiennent grâce à ces contrats.
On a beau entretenir toute sorte de préjugés sur la Compagnie, le sort de centaines de familles repose sur le travail des ouvriers de la Davie et personne ne sera assez sans coeur pour ne pas tout faire par une enquête réparatrice pour obtenir et garder ces bons emplois à la disposition de Chaudière Appalaches. Nous payons justement des taxes pour que l’État s’assure d’une justice élémentaire. Alors c’est un droit fondamental que d’insister pour la réclamer.
Guy Roy