Édition du 23 avril 2024

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France

Entretien de Stathis Kouvélakis avec Laurent Brun

« Tenir tous les bouts, reconstruire un syndicalisme de lutte de classes ».

Extraits

Dans cet entretien en date du 6 mars 2023, Stathis Kouvélakis, philosophe marxiste membre de la rédaction de Contretemps, et Laurent Brun, secrétaire de la fédération CGT des cheminots, posent les premiers jalons d’un bilan de la séquence de janvier-février 2023 de la mobilisation sociale, analysent les forces et limites de la stratégie de l’intersyndicale et esquissent quelques pistes nécessaires pour étendre le mouvement, notamment parmi la jeunesse, et élargir les revendications.

9 mars 2023 | tiré de contretemps.org

(…)

La stratégie de l’intersyndicale : forces et limites

Stathis Kouvélakis : Revenons à la stratégie de l’intersyndicale au niveau confédéral. Tu en a déjà parlé en relevant que le fait que le choix de plusieurs journées d’action assez espacées entre elles, une semaine au moins pour les trois premières, n’a pas permis l’enracinement de la mobilisation dans la durée. On se heurte à un problème qu’on a déjà vu lors de mouvements précédent, notamment en 2010, quand ce type de stratégie a été mis en œuvre. L’impression qu’on a c’est qu’au niveau de l’intersyndicale, la stratégie suivie lors de la première séquence est celle de la CFDT. Laurent Berger a été très clair : il s’agit essentiellement de miser sur les manifestations des manifestations de masse, pas sur l’organisation de grèves et de faire pression sur les débats parlementaires et le gouvernement. Est-ce que, pour toi, c’est un choix qui a permis de donner des résultats ?

Laurent Brun : Je suis assez partagé sur le sujet. Il y a, à mon sens, deux fonctions dans les actions qu’on va mener. D’une part, ce que je qualifie de fonction démocratique : on considère que c’est le nombre dans les rues qui va effectivement impressionner le pouvoir et que le réorienter dans ses choix. La fonction démocratique, peut donner des résultats à certains moments et sur certains sujets. Mais il y a aussi la fonction qui repose sur le rapport de force. Là, on est bien sûr sur le nombre, mais aussi, et surtout, sur la capacité de blocage de l’économie. Or, dans la population, je pense que la notion de rapport de force a énormément reculé. C’est donc, probablement, dans notre intérêt de miser au départ sur des formes d’action qui permettent le témoignage parce que cela correspond à l’attente d’un grand nombre de salariés, et cela nous permet d’avoir des manifestations et des mobilisations massives.
Dans un premier temps, cette option est donc plutôt une bonne chose. Par contre, ce que ne fera évidemment pas la CFDT, et qui devrait être l’objectif de la CGT, c’est de faire prendre conscience que cette stratégie a une limite. Le gouvernement actuel, on le voit tous les jours, se fout du bon sens. Il se fout des arguments économiques ou démographiques, tout comme il se fout des arguments démocratiques. Pour prendre un exemple, je n’étais pas favorable à la demande de référendum qui a été portée par les députés à l’Assemblée, parce que je considère que c’est les salarié.e.s qui doivent déterminer l’évolution de leurs droits, notamment en matière de protection sociale. Un référendum, cela veut dire que tout le monde s’exprime sur ce que vivent les salarié.e.s, et je ne trouve pas ça très juste. A la limite, si le référendum avait eu lieu, il aurait pu fonctionner comme une sorte de juge de paix. Mais on a vu que le gouvernement a tout fait pour empêcher la tenue d’un référendum.
Ce n’est donc pas une question de leur « faire comprendre » les choses. Ils ont parfaitement compris. Ils défendent un camp et ils le défendront jusqu’à ce qu’on leur torde suffisamment le bras pour les obliger à changer de position. Notre rôle c’est d’expliquer cela, d’en faire la démonstration tous les jours. Il faut donc dire aux salariés : vous avez fait manifesté massivement votre mécontentement, vous pensiez que le nombre suffirait à faire plier la représentation nationale ou l’Etat. Eh bien, vous constatez qu’en fait l’Etat a une nature complètement différente de la nature démocratique que vous imaginez. Donc vous voyez bien, les seuls qui ont maintenant un pouvoir réel, ce sont les salarié.e.s, par leur action.
Quand on constate que la représentation nationale ne représente pas le peuple, on pense souvent qu’il faut attendre les prochaines élections. Mais les prochaines élections se tiendront dans un certain temps et ce n’est pas cela qui bloquera la réforme. Ou alors on se dit que les seul.e.s qui conservent aujourd’hui un levier, c’est les salarié.e.s, parce que s’ils et elles arrêtent de produire, cela touche directement l’économie. Cela donne un levier d’intervention et c’est à nous de développer cet argumentaire. Si de ce conflit, quelle qu’en soit l’issue d’ailleurs, ressort une prise de conscience supplémentaire de ce principe, on aura fait un sacré progrès.
Ce n’est pas tout à fait ce qui a été travaillé, parce que se pose, sur ce point, la question de l’unité syndicale. Il faut être en capacité de bousculer les autres organisations quand on est sur cette position. C’est ce que tente de faire la CGT, puisque Philippe Martinez appelle à la reconduction des grèves au niveau national. Je pense qu’on gagnerait à aller plus loin et expliquer qu’il y a des limites objectives à ce qu’on est en train de faire.

SK : On a l’impression que dans la façon dont l’intersyndicale fonctionne, même si c’est en partie l’effet de la façon biaisée dont la couverture médiatique est organisée, comme elle l’a toujours été, que c’est en fin de compte la CFDT qui donne le ton, et que la CGT et les autres organisations suivent. Est-ce que c’est aussi ton sentiment ?

LB : Bon, il faut dire que la CFDT est la première organisation syndicale en termes de représentativité. Certes, ce n’est pas du tout la première dans les mobilisations, mais elle l’est dans l’ordre protocolaire, on va dire. Ce n’est donc pas surprenant qu’elle soit à la manœuvre. Après, effectivement, c’est plutôt leur stratégie qui s’est imposée au départ. Mais je vois quand même une inflexion dans la dernière période. Quand la CGT porte la question de la reconduction, on sent bien que Berger n’en veut pas, mais, en même temps, il n’est pas en capacité de l’empêcher. Au début, c’est ce qu’il avait fait et ça avait bloqué un certain nombre de choses. Là, il ne peut plus refuser. L’appel à la reconduction s’étend, y compris chez les siens. Dans mon secteur, si la CFDT cheminots a rejoint le mouvement, c’est parce qu’ils ne peuvent plus se mettre en marge de tout. 80% de leurs adhérent.e.s a voté en faveur de la reconductible.
Je dirais que c’est partagé, mais il y a une bataille de leadership, c’est clair. Et cette bataille n’est pas tranchée.
(…)

Séquence deux : comment ancrer et étendre le mouvement ?

SK : Demain une nouvelle séquence commence. La tonalité générale est qu’on ne va pas s’en sortir si on ne monte pas d’un cran. Mais qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? J’ai entendu Laurent Berger sur France Inter ce matin [le 6 mars]. Il parle du 7 mars comme d’une simple « journée d’action » et continue à appeler à des manifestations. Il a réitéré son opposition à la grève reconductible, bien que de façon indirecte, et a appelé à « d’autres types de mobilisations ». Il s’est également prononcé contre le blocage de l’économie. Au total, on n’a pas l’impression sa stratégie a tellement bougé. Pour toi, qu’est-ce que ça veut dire monter d’un cran ? Dans la SNCF, comment s’organise la grève reconductible ? Et, surtout, comment aller au-delà, pour élargir le mouvement ?

LB : Concernant Berger, sa position n’a rien de surprenant. Il se positionnera toujours de manière hostile à une autre stratégie, puisque la CFDT se présente comme le syndicat de la discussion avec le gouvernement, le syndicat « responsable », etc. Nous, on considère qu’aujourd’hui, ce qui fait la politique du pays, si on considère que ce n’est pas la démocratie, ce n’est pas la volonté du peuple, puisqu’on voit bien que malgré l’opposition de 70% de la population, le gouvernement avance. Ce sont donc les capitalistes qui décident, et leur souci principal, c’est les résultats financiers des entreprises. S’ils veulent la réforme des retraites, c’est parce qu’ils veulent étrangler la protection sociale. Quand il y a un déficit, on réduit les droits des salariés, quand il y a un excédent, on réduit les cotisations patronales. On met un coup de rabot d’un côté, puis de l’autre, pour réduire le salaire et accroître l’exploitation du travail.
Eux, ils sont dans cette logique, nous, les militant.e.s, on en a conscience. Partant de là, puisque c’est eux qui décident, c’est eux qu’il faut toucher. Et pour les toucher, il faut s’en prendre à leur obsession, le profit. Là, il n’y a pas 36 solutions, il faut arrêter le travail, paralyser la production de manière suffisante pour que le profit ne se réalise plus. Monter d’un cran pour nous, c’est ça. Nous sommes persuadé que si ce mouvement prend une ampleur suffisante, le patronat sifflera la fin de la récréation et dira au gouvernement « maintenant vous rentrez dans le rang parce que là, ça commence à nous coûter cher ».
Comment s’y prendre ? En fait, ce n’est pas ce qu’on appelle les « secteurs stratégiques » qui doivent bloquer l’économie. Ces secteurs stratégiques ont un effet d’entraînement. La SNCF et la RATP, c’est le transport du quotidien. Les raffineries, l’énergie, c’est la même chose. Donc, quand on est en grève reconductible, ça se voit immédiatement, les médias n’arrêtent pas de parler de nous.

SK : Oui, mais justement, les médias en parlent pour vous isoler du reste des salariés et de la population, pour retourner l’opinion contre vous en brandissant les désagréments créés par la grève des « secteurs stratégiques ».

LB : C’est toute la bataille qu’on doit avoir, et c’est parfois une bataille interne. Il faut dire qu’il ne doit pas y avoir de grève par délégation. Il n’y a pas les salarié.e.s qui peuvent faire grève et celles et ceux qui ne peuvent pas. Tou.te.s les salarié.e.s peuvent faire grève. Bien sûr, elles et ils ne sont pas toujours majoritaires à le faire dans leur entreprise. La question est celle de leur contribution au mouvement d’ensemble. Dans une entreprise du privé, par exemple dans la métallurgie ou la chimie, si 10% à 15 % des salarié.e.s se mettent en grève, cela ralentit la production, c’est toujours ça de gagné. Si elles et ils étaient seul.e.s à se battre, il faudrait évidemment être plus forts, plus puissants. Mais dans un contexte de mouvement d’ensemble, c’est leur contribution au ralentissement de l’économie.
Il faut qu’on arrive à faire passer ces messages-là. Dans nos secteurs, nous n’avons pour rôle de bloquer l’économie mais d’entraîner les autres. D’ailleurs nous ne pouvons pas bloquer l’économie. Le chemin de fer, c’est 10 % des transports de voyageurs et 9 % des transports de marchandises. L’époque où on transportait 60 % de marchandises, et où il suffisait qu’on éternue pour que l’économie soit paralysée, c’est fini.

SK : Cinq fédérations de la CGT – ports et docks, SNCF, chimie, mines et énergie, verre et céramique – ont décidé de se coordonner pour appeler à la grève reconductible. Quel est le sens de cette de cette initiative coordonnée ?

LB : C’est la leçon du mouvement de 2019. En 2019, à l’exception de la fédération verre et céramique, ce sont sensiblement les mêmes fédérations qui ont été en première ligne de la bataille. Mais on est monté au front un par un, et on s’est fait dézinguer les uns derrière les autres. Certes, on a tenu suffisamment longtemps pour qu’à la fin le projet de retraite à points soit retiré. Heureusement aussi, de ce point de vue, que la Covid est arrivée.
Donc cette fois-ci, on s’est dit il faut qu’on se coordonne sur deux choses. Premièrement, on n’annonce pas de grande promesses. Il vaut mieux qu’une branche annonce une seule entreprise en grève reconductible, et que celle-ci se concrétise, plutôt qu’elle annonce la grève générale et qu’il ne se passe rien. La première demande de nos salarié.e.s, c’est « on ne veut pas être isolé.e.s, on ne veut pas être tout seul.e.s ».
C’est un phénomène qui traverse tous les secteurs, même les secteurs militants. Vous demandez à un.e militant.e s’il faut faire grève. Premier réflexe, il ou elle va regarder autour. S’il n’y a pas de signaux positifs, c’est non. Si des signaux émergent, la même personne vous dira la semaine suivante : « pourquoi on n’est pas partis la semaine dernière ? » Il y a ce phénomène d’entraînement. C’est en partie l’effet des réseaux sociaux mais c’est aussi lié à la désorganisation, à la dépolitisation, c’est aussi l’effet de l’affaiblissement du mouvement ouvrier.
Nous avons donc travaillé pour construire les choses de manière concertée, pour faire des communiqués communs, pour montrer aux collègues que ce n’était pas des promesses en l’air. Il y a un aspect de coordination et de motivation, qui a également permis d’élargir l’initiative. Le prochain communiqué, on va le faire avec la fédération du bâtiment et celle du commerce. D’autres secteurs mériteraient d’être dans cette initiative, parce qu’ils ont également appelé à de la reconduction. La dernière étape, ça a été le rassemblement de nos secrétaires de syndicats. Pour montrer qu’on allait basculer, il ne suffit pas que les cinq secrétaires de fédérations fassent des communiqués ou des appels communs. En 2019, 29 fédérations de la CGT lançaient des appels à la reconduction de la grève, pour certains appels qui étaient archivés immédiatement, en tout cas pas suivis d’effet.
Cette fois on s’y est pris autrement. Le moment culminant de notre travail de coordination, ça a été la réunion des secrétaires de syndicat le 2 mars. Plus de 550 secrétaires se sont réuni.e.s dans le patio du siège de Montreuil, venant des cinq fédérations. Les camarades ont vu physiquement l’engagement des autres et donc elles et ils sont reparti.e.s reboosté.e.s. Bien sûr, ce n’est pas tout, parce qu’après il faut convaincre les collègues. Mais la coordination dans la lutte est primordiale. C’est ce qui a énormément manqué en 2019, et même là, il aurait fallu qu’on s’y mette un peu plus tôt pour anticiper les choses.

SK : On peut penser que les manifestations massives ont un effet d’entraînement et de diffusion du mouvement dans des secteurs. Mais ce ne sera sans doute pas suffisant. Je pense notamment au secteur privé qui est le grand défi pour cette mobilisation comme il l’a été pour tous les mouvements des dernières décennies. Quelles sont les modalités qui pourraient élargir la lutte à d’autres secteurs du salariat mais aussi à des secteurs non-salariés, je pense en particulier à la jeunesse ?

LB : À la SNCF, nous n’avons mis aucune barrière sur les formes de lutte, parce que notre organisation de la production y est plutôt favorable. On part sur des grèves reconductibles par période de 24 h avec des reconductions décidées par les AG. Un arrêt de 1 h, chez nous, ça a très peu d’impact. Par contre dans d’autres secteurs, en fonction des réalités de la production, ça peut être le contraire. Une heure d’arrêt peut bloquer toute la chaîne de production pendant un certain temps.
Il faut tenir compte de ce que les salarié.e.s sont prêts à faire. On pose la question de la reconduction, qui peut prendre toutes les formes souhaitées par les salarié.e.s. Il y a des secteurs qui vont partir d’emblée pour plusieurs jours. Les camarades de la branche verre et céramique nous ont dit que, chez eux, une fois l’outil de production arrêté, c’est au moins pour trois, trois ou quatre ou cinq jours. Dans d’autres secteurs ça se passera autrement et c’est très bien aussi. L’objectif c’est d’avoir le plus d’impact possible sur l’économie.
Au-delà des salariés, se pose aujourd’hui avec force la question autour du mouvement étudiant. Quand on regarde les conflits des dernières années, c’est ce qui nous a beaucoup manqué. C’est ce qui aurait pu faire la bascule, pas pour toucher l’économie, mais en termes de symbolique politique, de rapport de forces d’ensemble.

SK : C’est qui avait permis de gagner en 2006, dans le mouvement contre le CPE, sans grève reconductible d’ailleurs.

LB : Oui, c’est vrai, mais il faut voir aussi que l’impact du CPE sur l’économie, et l’enjeu pour les capitalistes, était aussi moins important. Dans le mouvement 2003, que j’ai vécu, les étudiant.e.s étaient extrêmement présent.e.s et c’était très important, dans les manifs comme dans la symbolique. Quand vous avez le monde du travail et la jeunesse qui sont contre vous, ça devient compliqué à gérer pour le pouvoir.

SK : D’où l’attitude très répressive du pouvoir et des présidents d’université.

LB : C’est pour ça qu’ils ferment directement les universités. En fait, c’est une forme de lock-out, un lock-out universitaire. Nous, le mouvement ouvrier, on s’est battus pour empêcher ça. La stratégie des patrons, d’abord, ça a été d’abord de réprimer les grèves, mais ensuite c’était de fermer les usines pour que les travailleur.se.s ne puissent pas s’organiser. Il a fallu se battre contre le lock-out des entreprises et maintenant, il faut mener la bataille pour maintenir ouvertes les universités.

(…)

SK : « Tenir tous les fronts » : ce serait ça ta définition d’un syndicalisme de lutte et même de lutte de classe ?

LB : Oui, c’est clair. Dans cette période, il faut à la fois ancrer la mobilisation dans l’entreprise, porter les revendications d’entreprise et travailler au niveau interprofessionnel pour élargir l’implantation syndicale dans les entreprises. Une des grosses difficultés, en particulier dans le privé, c’est que se mettre en grève, en théorie, tout le monde peut le faire. Mais si, en pratique, s’il n’y a pas un minimum d’organisation, il ne se passe pas grand-chose. On devrait travailler dans cette direction, parrainer le travail d’implantation dans les entreprises.
Mais il faudrait aussi qu’on s’occupe des questions politiques, sur le service public et au-delà. Il faudrait qu’on crée des liens avec les politiques pour travailler sur la perspective politique. Il faudrait qu’on crée des liens à l’international parce que il y a des conflits, des luttes. Il y a la situation de la Grèce avec le tragique accident ferroviaire, il y a des conflits en Angleterre, avec lesquels la jonction est très facile.
Nous, les cheminots, on est assez bien organisés, donc on tient debout. Mais même nous, on a un peu de mal. Il nous faudrait reconstruire les organisations de masse, le principe de l’autonomie des militants. C’est ça la refondation du syndicalisme.

SK : Vaste chantier !

LB  : C’est un grand chantier. Mais là, dans la lutte, on peut avancer.

*
Entretien réalisé par Stathis Kouvélakis, le 6 mars 2023, au siège de la CGT.
Illustration : « Au café de Manial », Hamed Abdalla, 1933. Avec l’aimable autorisation de Samir Abdalla.

Stathis Kouvelakis

Stathis Kouvelakis est professeur de philosophie politique au King’s College de Londres, spécialiste de la Grèce

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