Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche
Il y a eu la grève réussie du 18 octobre, puis maintenant celle qui dure depuis le 13 novembre dernier. Dans les dépôts et les gares de la SNCF et de la RATP (métro parisien), dans les universités, puis à compter d’aujourd’hui dans la fonction publique, les assemblées générales ont donné (…)
Une fois de plus, la droite française agite le spectre de l’immigration qui selon elle hante la France. La nouvelle « loi sur l’immigration et l’intégration » du gouvernement semble faite sur mesure pour stigmatiser les immigrants en provenance de pays du Tiers monde, pour ainsi renforcer leur (…)
(Deuxième partie)
Georges Labica, philosophe marxiste français (professeur émérite à l’Université de Paris X) et altermondialiste très actif, nous propose ici une analyse extrêmement stimulante de la situation française et des défis auxquels les différentes tendances de la gauche se trouvent confrontées. Étant (…)
(Première partie)
Georges Labica, philosophe marxiste français (professeur émérite à l’Université de Paris X) et altermondialiste très actif, nous propose ici une analyse extrêmement stimulante de la situation française et des défis auxquels les différentes tendances de la gauche se trouvent confrontées. Étant (…)
Paris, le 22 septembre 2007
Les plus de 500 000 participants à la Fête de l’Humanité ont tracé du 14 au 16 septembre la première ébauche d’une riposte unitaire face au rouleau compresseur néolibéral du MEDEF et de la droite. Signe du maintien et de l’actualité des valeurs de solidarité et de fraternité, la Fête dément en (…)
Etrange paradoxe que celui de la rentrée politique de Nicolas Sarkozy : alors que le président s’apprête à participer à l’université d’été du Medef, son gouvernement doit faire face aux plats cassés des marchés financiers. Est-ce le début de la fin de l’« état de grâce » ? Pour l’instant rien ne (…)
Candidatures unitaires de partout pour les législatives
La victoire électorale de Nicolas Sarkozy est une défaite pour la classe ouvrière française. Ce n’est pas "la" défaite absolue, durable pour toute une période : celle-là, c’est celle pour laquelle Sarkozy est mandaté par le capital financier, il sait qu’il ne nous l’a pas infligée, il sait, (…)
Déclaration d’Olivier Besancenot le 6 mai 2007
Nicolas Sarkozy vient donc d’être élu président de la république avec environ 53,5...des voix. Avec lui, c’est le programme du MEDEF qui s’incruste au pouvoir. De nouveaux cadeaux fiscaux aux entreprises et aux plus riches, la privatisation de nouveaux services publics, la chasse aux enfants (…)
La dernière élection présidentielle en France a été très intéressante. Il y a deux points qu’il me semble important de développer. Le premier, c’est la montée et la récupération de l’extrême-droite. Le second est la question de qui est le président légitime et la République française.
Beaucoup de gens de la « gauche de gauche » semblent hésiter à se mobiliser à fond pour faire barrage à Nicolas Sarkozy ou, à tout le moins, à limiter les dégâts, c’est-à-dire en pratique à voter et à encourager à voter pour Ségolène Royal. Je ne peux pas le prouver, mais je suis convaincu que (…)
La forte mobilisation électorale a largement profité à Sarkozy, qui recueille 31,18 % des suffrages, soit plus de 11 millions de voix. Le Pen, lui, chute : 10,44 % des voix. Sarkozy a réussi son pari : la rupture avec la période Chirac pour affaiblir le FN à son profit. Une page est tournée.
Gueule de bois pour la gauche de gauche. Avec 85 % de participation, la mobilisation électorale a été impressionnante, signe d’un investissement des couches populaires dans le scrutin. Mais à qui a t-elle profité ? Au camp de la continuité libérale : Sarkozy, Royal, Bayrou.
Gérard Filoche et Jean-Jacques Chavigné
1- Sarkozy c’est la continuité de Chirac, Raffarin, de Villepin, mais en pire En quittant le ministère de l’Intérieur, fin mars 2007, Sarkozy s’est écrié : « Je suis enfin libre d’aller vers les Français... » Mais qu’est-ce qui l’empêchait d’être libre avant ? Qu’est-ce qui l’obligeait à (…)
Bien qu’il ne sera pas élu si les votants expriment leur premier choix au premier tour, il n’y a pas de doute que François Bayrou pourrait être élu face à Sarkozy. L’électorat de gauche devra donc faire un choix. Il devra, s’il juge que Royal se dégonfle, voter stratégique et voter Bayrou. C’est (…)
Les évènements des dernières semaines de la rue Rampal et de la gare du Nord, en France, témoignent de la vigueur d’un esprit de résistance. Face à l’avancée des politiques libérales sécuritaires, ces sursauts de solidarité ouvrent le champ des possibles et pointent vers le besoin urgent d’une (…)
Nous vivons une étonnante période politique. L’agitation médiatique et sondagière bat son plein. Les politologues multiplient les analyses devant la montée de François Bayrou dans les intentions de vote - mais de la coupe aux lèvres, il y a parfois loin... Toute une psychologie de bazar est (…)
Deuxième partie
Le Pacte écologique est un ambitieux projet de reconversion sociétale sur une base écologiquement viable. Le Québec devrait se doter de son propre Pacte, inspiré du Pacte écologique français mais non identique. En revanche, l’esprit du Pacte, des Pactes, devrait être le même. Quels éléments (…)
Samedi dernier, en France, la CIMADE présentait ses "75 propositions pour une politique d’immigration lucide et réfléchie". Ces propositions sont le résultat d’une démarche amorcée en mai 2006 avec le lancement de la campagne "Assez d’humiliation !" À l’heure d’un débat chaotique sur les (…)
Premier de deux textes
Le Pacte écologique de Nicolas Hulot a été signé par plus d’un demi million de Français et par dix des candidats à la présidentielle, dont les principaux : Ségolène Royal, François Bayrou et Nicolas Sarkozy. Outre les interrogations liées à la valeur de ces signatures, l’on peut se questionner (…)
Vues de loin, ces manifestations qui ne cessent de rebondir depuis des semaines devant l’intransigeance des Villepin, Sarkozy et Chirac, peuvent avoir l’air bien pittoresques.
« Le gouvernement français est sérieusement préoccupé. Par deux fois ces vingt dernières années, en 1986 et en 1994, les mobilisations étudiantes l’ont forcé à retirer des projets de loi. En 1994, le gouvernement a dû retirer une mesure très similaire à celle voulant instaurer les Contrats de (…)
