La situation sécuritaire en Haïti continue de se détériorer. En effet deux journalistes haïtiens ont été assassinés jeudi 6 janvier 2022, par des membres présumés d’un gang qui opère dans une zone périphérique de la capitale Port-au-Prince.
les deux victimes sont Amady John Wesley, journaliste reporter de la radio Écoute FM, une station basée à Montréal, et Wilguens Louissaint, journaliste local. Un troisième journaliste répondant au nom de Wilman Vil qui les accompagnait a pu s’enfuir.
Le travail des journalistes est indispensable au bon fonctionnement d’une société démocratique. Les médias apportent un regard indépendant, parfois aussi critique, sur les crises que nous traversons. Leur sécurité est une condition essentielle à l’exercice de la liberté d’expression pour tous.
À rappeler que sans liberté de la presse, il ne saurait y avoir de contrôle du pouvoir politique, de transparence, de lutte contre la corruption, d’état de droit et de bonne gouvernance.
Les journalistes et personnels des médias doivent pouvoir exercer leur métier sans crainte d’être tués, arrêtés ou encore intimidés. Les crimes contre les journalistes ne doivent pas restés impunis.
À l’initiative de la France, l’assemblée générale des Nations-Unies a adopté pour la première fois le 26 novembre 2013, une résolution portant sur la sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité.
Cette résolution fait du 2 novembre la journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes. La date a été choisie en hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon, Journalistes de RFI assassinés au Mali le 2 novembre 2013.
Smith PRINVIL
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