Nous affirmons que :
Nous sommes contre le colonialisme et le génocide, quel que soit le moment et l’endroit où ils sont pratiqués.
• Nous sommes contre l’occupation militaire et le nettoyage ethnique, quel que soit le moment et l’endroit où ils sont pratiqués.
• Nous sommes pour la libération et l’autodétermination des peuples colonisés, sans exception.
• Nous croyons que les peuples colonisés ont le droit de choisir leurs moyens de résistance, dans les limites du droit international, sans exception.
• Nous sommes contre l’apartheid, sans exception.
• Nous nous opposons aux crimes de guerre, sans exception.
• Nous refusons la pondération raciste de la vie humaine, sans exception. L’humanité n’est pas une hiérarchie.
• Nous refusons les pratiques, les discours et les incitations à la violence racistes, islamophobes, antisémites, sexistes, castéistes et classistes, sans exception.
Nous refusons le meurtre, la mutilation, l’enlèvement et l’emprisonnement d’enfants sans exception, et nous nous souvenons que la moitié de la population de la bande de Gaza, qui est en fait une prison à ciel ouvert, sont des enfants.
• Nous refusons l’utilisation du féminisme colonial et du pinkwashing pour justifier le génocide, sans exception.
• Nous refusons l’utilisation de l’écoblanchiment pour couvrir la destruction des terres, des arbres et des ressources en eau, sans exception.
Nous ne resterons pas silencieux lorsque les cloches du génocide sonneront. Le silence, c’est la complicité.
Nous refusons de participer à ce que les universitaires féministes palestiniennes nomment « Progressiste à l’exception de la Palestine (PEP) ». Il est simple – pas compliqué – pour quiconque s’engage dans les études féministes et queer d’apposer son nom sur les déclarations ci-dessus. L’intervention dans les structures corporatistes, coloniales, cis hétéronormatives, hétérosexistes et racistes au sein de nos universités et du monde est le moteur de nos domaines universitaires.
Nous ne resterons pas silencieux pendant que les universitaires et les étudiants qui s’expriment et agissent contre ce génocide se heurtent à l’appareil profond et hautement financé qui réprime la liberté d’expression et de pensée. Garder le silence amplifie la sécurisation et la punition de nos collègues noirs, bruns, palestiniens, arabes, juifs ou musulmans. Nous nous engageons à nous opposer au déni institutionnel de la liberté académique sur nos campus et à toute tentative d’enquêter, de punir ou de licencier des personnes qui défendent le droit à la liberté d’expression.
Nous restons fermes dans nos engagements anticoloniaux et antiracistes, car nous croyons que :
Aucun d’entre nous n’est libre tant que nous ne sommes pas tous libres. La Palestine ne fait pas exception.
Mettez fin au siège. Mettre fin à l’occupation. Atterrissez à nouveau.
Notre féminisme nous oblige à dire : Libérez la Palestine !
Tithi Bhattacharya, Houria Bouteldja, Karma Chavez, Maria Cotera, Angela Davis, Lisa Duggan, Zillah Eisenstein, Nada Elia, Noura Erakat, Sara Farris, Roderick Ferguson, Inderpal Grewal, Yasmin Gunaratnam, J. Kēhaulani Kauanui, Robin D.G. Kelley, Inderpal Grewal, Yasmin Gunaratnam, Maya Mikdashi, Chandra Talpade Mohanty, Nadine Naber, Jasbir Puar, Barbara Ransby, Rahul Rao, Sherene Razzack, Beth Ritchie, Lynne Segal, Beverly-Guy Shuftal, Audra Simpson, Neferti X M Tadiar, Eve Tuck et Françoise Vergès.
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