« Les étudiantes et étudiants qui se mobilisent pour demander la gratuité scolaire fait partie d’un mouvement qui perdure depuis des générations et qui continue de demander un accès universel à l’éducation publique », explique Bilan Arte, présidente nationale de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants. « Les frais de scolarité empêchent les étudiantes et étudiants, surtout ceux et celles qui sont autochtones, racisés, queer et trans, ou qui ont un handicap, d’accéder à l’éducation à laquelle ils et elles ont droit. Ma génération formée d’étudiantes et d’étudiants activistes exige la gratuité scolaire. »
Ce rapport donne quatre arguments pour le bien-fondé de la gratuité scolaire.
1. Notre système d’éducation postsecondaire est brisé
2. Nous devons tirer des leçons de notre historique
3. Nous devons effectuer des changements fondamentaux
4. La gratuité scolaire est possible
« De l’Ontario et du Nouveau-Brunswick aux États-Unis, au Chili et à l’Allemagne, il y a une tendance envers la gratuité scolaire parce que les étudiantes et étudiants, les diplômées et diplômés et nos familles ont demandé qu’on fasse un bond en avant », soutient Arte. « Lors du 2 novembre 2016, participez au mouvement étudiant canadien alors que nous irons à la rue pour demander des changements fondamentaux et un accès à l’éducation. »
La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants organise une Journée d’action lors du 2 novembre qui comptera des évènements dans plus de 15 villes. Les étudiantes et étudiants demandent d’obtenir l’accès universel à l’éducation postsecondaire publique, la justice en éducation pour toutes les apprenantes et tous les apprenants et l’éducation publique pour le bien commun.
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