« Quand nous entamerons les négociations, la principale priorité sera de maintenir et d’élargir la présence de l’industrie au Canada », a déclaré Chris Taylor, président du Conseil de l’automobile et président de la section locale 200 de l’usine de moteurs Ford de Windsor.
« Nos membres ont pris cette décision à l’unanimité, aujourd’hui. »
Les 120 délégués du conseil, représentant les comités de négociation de General Motors, Ford et Fiat Chrysler Canada, ont adopté des résolutions unanimes demandant à chaque entreprise de s’engager à faire fabriquer de nouveaux produits au Canada et à ce que des mandats d’investissement précis soient accordés au Canada pour l’assemblage et la fabrication de groupes motopropulseurs.
Ils étaient venus à London, pour les sections locales d’Unifor des usines ontariennes des trois grands de l’auto de Detroit, pour présenter les priorités de chacune de ces usines en vue des négociations. Avant ces réunions, les représentants de chacune des sections locales des trois grands de l’auto s’étaient réunis pour évoquer leurs principales préoccupations. La réunion d’aujourd’hui leur a permis d’établir les priorités de l’ensemble de l’industrie.
« Les priorités que nous avons établies, en faveur de nouveaux produits et d’engagements envers des mandats d’investissement, veulent assurer le maintien de la prospérité de notre industrie et de nos villes », a déclaré Chris Taylor.
La réunion du conseil a été ouverte par le président national d’Unifor, Jerry Dias, qui a expliqué que ces nouveaux investissements seraient avantageux pour l’ensemble de l’économie canadienne. Il a également déclaré qu’Unifor est résolue à obtenir des améliorations pour d’autres aspects clés, comme les salaires et de nouvelles dispositions d’embauche.
« L’industrie automobile représente des avantages considérables pour nos villes, sur le plan des emplois indirects, des salaires que nos membres dépensent dans leur milieu et des impôts qu’ils paient et qui contribuent à financer notamment les écoles et les hôpitaux », a-t-il poursuivi.
Enfin, il a souligné que pour chaque emploi dans le secteur de l’automobile, neuf autres sont créés dans l’ensemble de la collectivité chez les fournisseurs et autres entreprises qui vendent aux usines d’automobiles, en plus de ce que dépensent ces travailleurs.