« Faut-il encore le rappeler, l’industrie aérospatiale est fondamentale pour notre économie. On dénombre plus de 40 000 emplois dans ce seul secteur qui est l’un des plus importants au Québec. Le fédéral a assez attendu, c’est le temps d’agir », a réclamé le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.
Unifor tient à souligner que les autres grands joueurs internationaux dans cette industrie extrêmement concurrentielle sont largement soutenus par leurs gouvernements par exemple au Brésil ou en Chine. En ce sens, Unifor réclame depuis quelque temps déjà, une politique coordonnée entre les paliers de gouvernement pour assurer que le Québec maintienne sa position de marque dans l’échiquier mondial de l’aérospatial. Pour ce faire, Unifor propose des mesures à divers niveaux : une gestion des matières premières qui tiennent compte des besoins de cette industrie, des subventions assorties de garantie de maintien des emplois de production, la rétention du savoir par des écoles à la fine pointe, etc.
L’annonce faite aujourd’hui affecte en partie les membres d’Unifor cependant il s’agissait d’emplois dont la terminaison avait déjà été annoncée à l’automne dernier. « Ce qui est nouveau, c’est que la fin des emplois a été devancée de quelques semaines, mais dans les faits, ces pertes sont en lien avec le cycle de production en baisse », a expliqué le dirigeant syndical. Évidemment, Unifor déploie tous les efforts pour soutenir ses membres dans cette épreuve notamment par un comité de reclassement et la négociation avec l’employeur de conditions particulières afin de favoriser le replacement des travailleurs dont l’emploi est terminé.
Unifor représente des milliers de membres dans l’industrie aérospatiale au Québec et ailleurs au pays notamment chez Bombardier, Pratt & Whitney, Héroux Devtek et CMC Électronique.