Édition du 6 mai 2025

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

États-Unis

Manifestation le 5 juin à Montréal

Pour la libération des cinq Cubains prisonniers politiques aux États-Unis

Au milieu des années 90, Fernando González Llort, René González Sehwerert, Antonio Guerrero Rodríguez, Gerardo Hernández Nordelo et Ramón Labañino Salazar, connus internationalement comme les « Cinq », avaient infiltré des groupes anticubains de la région de Miami dont les actions criminelles, préparées à partir du territoire étasunien, ont causé, depuis 1959, la mort de milliers de Cubains.

Lorsque le gouvernement cubain avisa celui des États-Unis des activités criminelles qui se préparaient en territoire étasunien, ce ne sont pas les terroristes qui ont été arrêtés mais les cinq Cubains qui voulaient prévenir les attaques. Leur procès a été dénoncé internationalement, y compris aux Nations Unies par le Groupe de travail sur les détentions arbitraires en mai 2005. Le 4 mars 2009, le président de l’Assemblée générale de l’ONU, Miguel d’Escoto Brockmann, a demandé la libération des Cinq lors de la session du Conseil des droits humains de l’ONU. Le 13 octobre 2010, Amnesty International expose ses préoccupations concernant l’équité du procès des Cinq.

Au Québec en plus des milliers de citoyens et citoyennes ordinaires, de nombreuses personnalités, des députéEs et des organisations se sont prononcéEs pour leur libération.

Cette pétition est organisés par la Table de concertation de solidarité Québec-Cuba et son Comité Fabio Di Celmo pour les Cinq et est appuyée par le FMLN-Montréal (El Salvador) et le CVEQ (Venezuela).
Le comité Fabio Di Celmo pour les Cinq doit son nom à Fabio, un jeune Montréalais victime d’une attaque terroriste contre Cuba en 1997. Nous vous invitons à participer à nos piquetages à chaque 2ième jeudi du mois.

Extrait du tract distribué à la manifestation du 5 juin à Montréal

Lors de son récent voyage à Cuba, l’ex président des États-Unis, James Carter, a fait publiquement référence aux Cinq, tant à la télévision qu’en conférence de presse. Voici ce qu’il disait :
« Je crois que la détention des cinq Cubains n’a pas de sens, les tribunaux états-uniens tout comme les organisations des droits humains dans le monde ont hébergé des doutes. Aujourd’hui, ils ont déjà passé douze ans en prison et j’espère que dans un proche avenir, ils seront libérés et pourront enfin retourner à leurs foyers… »
« Je crois que les cinq Cubains doivent être libérés parce qu’ils ont déjà passé douze ans en prison et que les circonstances originales de leurs procès ont été considérées comme suspectes, même par les juges et le système judiciaire états-unien… »

« Je reconnais les limitations au sein du système judiciaire des États-Unis, et j’espère que le Président pourra concéder cette grâce… »
Nous sommes d’accord James Carter. Nous exigeons que le Président Barrack Obama intervienne pour faire libérer les Cinq, car après tant d’appels, de contestations et autres procédures, les recours aux tribunaux ne sont sans aucunement efficaces dans ce cas hautement politique.

Le Président Barack Obama a entre ses mains la clef de leur liberté car, comme l’a relevé Ricardo Alarcon, président de l’Assemblée nationale de Cuba : « Obama sait que la Constitution accorde au président la faculté de retirer la charge infâme à la base d’un procès entaché d’arbitraire et de violations dès le premier jour ». (2 mai 2010, La Havane)


Joignez-vous à la campagne internationale pour ROMPRE LE MUR DU SILENCE sur l’injustice faite aux Cinq et à leurs familles !
VEUILLEZ SIGNER LA PÉTITION DEMANDANT AU PRÉSIDENT OBAMA DE LIBÉRER LES CINQ CUBAINS PRISONNIERS POLITIQUES AUX ÉTATS-UNIS !

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