Édition du 20 mai 2025

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États-Unis

Etats-Unis. « Démanteler le gouvernement tout en renforçant le Pentagone »

Sous prétexte d’efficacité, l’administration Trump s’attaque à des programmes et des agences essentiels qui constituent l’épine dorsale du gouvernement civil américain. La suppression quasi totale de l’Agence américaine pour le développement international (U.S. Agency for International Development – USAID) [1] et les plans de fermeture du ministère de l’Education ne sont que les exemples les plus visibles d’une campagne qui comprend le licenciement d’experts budgétaires, de responsables de la santé publique, de scientifiques et d’autres personnels essentiels dont le travail sous-tend le fonctionnement quotidien du gouvernement et fournit les services de base nécessaires aux entreprises, aux familles et aux particuliers. Bon nombre de ces services sont aptes à opérer une distinction entre la solvabilité et pauvreté, santé et la maladie, voire, dans certains cas, entre la vie et la mort pour les populations fragiles.

Tiré de A l’Encontre
25 avril 2025

Par William D. Hartung

Drone subsonique de la firme Anduril.

La rapidité avec laquelle les programmes et les agences civiles sont supprimés sous ce deuxième mandat Trump révèle le véritable objectif du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE). Dans le contexte du régime Musk-Trump, « l’efficacité » est un prétexte pour une campagne idéologique motivée par la cupidité visant à réduire radicalement la taille du gouvernement sans se soucier des conséquences humaines.

Jusqu’à présent, la seule agence qui semble avoir échappé à la colère du DOGE – ne soyez pas surpris ! – est le Pentagone. Après que des titres trompeurs ont laissé entendre que son budget serait réduit annuellement de 8% pendant les cinq prochaines années dans le cadre de cette prétendue campagne d’efficacité, le véritable plan a été rendu public : trouver des économies dans certaines divisions du Pentagone pour investir ensuite l’argent ainsi économisé dans d’autres programmes militaires, sans aucune réduction réelle du budget total du département. Puis, lors d’une réunion à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le 7 avril, Trump a annoncé que « nous allons approuver un budget, et je suis fier de dire qu’il s’agit en fait du plus important que nous ayons jamais consacré à l’armée… 1000 milliards de dollars. Personne n’a jamais vu une telle somme. »

Jusqu’à présent, les coupes budgétaires destinées à financer de nouveaux types d’investissements militaires se sont limitées au licenciement d’employé·e·s civils du Pentagone et au démantèlement d’un certain nombre de départements stratégiques et de recherche internes. Les activités qui rapportent de l’argent aux fabricants d’armes n’ont pratiquement pas été touchées, ce qui n’est guère surprenant étant donné que Musk lui-même préside une importante entreprise sous-traitante du Pentagone : SpaceX.

La légitimité de son rôle devrait bien sûr être remise en question [2]. Après tout, il s’agit d’un milliardaire non élu qui bénéficie d’importants contrats gouvernementaux et qui, ces derniers mois, semble avoir acquis plus de pouvoir que l’ensemble du cabinet. Or, les membres du cabinet sont soumis à la confirmation du Sénat, ainsi qu’à des règles de divulgation financière et de conflit d’intérêts. Ce n’est pas le cas de Musk. Non seulement il n’a pas été contrôlé par le Congrès, mais il a été autorisé à conserver son rôle au sein de SpaceX.

Un gouvernement fantoche ?

Le dépouillement du gouvernement civil par Trump et Musk, tout en maintenant le budget du Pentagone à des niveaux extrêmement élevés, signifie que les Etats-Unis sont en passe de devenir le « État garnison » contre lequel le président Dwight D. Eisenhower avait mis en garde dans les débuts de la guerre froide [entretien publié le 14 mai 1953]. Et attention, tout cela est vrai avant même que n’aient agi les faucons républicains du Congrès, comme le président de la commission des forces armées du Sénat, Roger Wicker [sénateur républicain du Mississippi, Président de la Commission des forces armées], qui demande 100 milliards de dollars supplémentaires pour le budget du Pentagone par rapport à ce que ses responsables ont demandé.

L’enjeu dépasse toutefois largement la manière dont le gouvernement dépense son argent. Après tout, ces décisions s’accompagnent d’une atteinte aux droits constitutionnels fondamentaux tels que la liberté d’expression et d’une campagne d’expulsions massives qui touche même des personnes ayant le droit légal de résider aux Etats-Unis. Sans parler des intimidations et du chantage financier exercés sur les universités, les cabinets d’avocats et les grands médias pour les contraindre à se plier aux volontés politiques de l’administration.

En fait, les deux premiers mois de l’administration Trump-Musk représentent sans aucun doute la prise de pouvoir la plus flagrante de l’exécutif dans l’histoire de cette république, une mesure qui mine notre capacité à préserver, et encore moins à étendre, les droits fondamentaux qui sont censés être les principes fondateurs de la démocratie américaine. Ces droits ont bien sûr été violés à un degré ou à un autre tout au long de l’histoire de ce pays, mais jamais de cette manière. La répression actuelle menace d’effacer les victoires durement acquises par les mouvements pour les droits civiques, les droits des femmes, les droits des travailleurs et travailleuses, les droits des immigré·e·s et les droits des LGBTQ, qui avaient permis à ce pays de se rapprocher de ses engagements déclarés en faveur de la liberté, de la tolérance et de l’égalité.

En 2019, Steve Bannon, populiste d’extrême droite et ami de Trump, a déclaré à la chaîne PBS Frontline que la clé d’une victoire future était d’augmenter la « vitesse initiale » des changements politiques radicaux, afin que les opposants au mouvement MAGA ne sachent même pas ce qui leur arrive. « Tout ce que nous avons à faire, a-t-il déclaré alors, c’est d’inonder la scène. Chaque jour, nous leur assénons trois coups. Ils mordront à l’appât, et nous aurons fait tout ce que nous avions à faire. Bang, bang, bang. Ces types ne s’en remettront jamais, jamais. Mais nous devons commencer par la rapidité de mise en œuvre. »

L’administration Trump/Musk met actuellement en œuvre une stratégie de ce type de manière stupéfiante.

Epargner le Pentagone

Malgré un certain bruit autour des gains d’efficacité réalisés au Pentagone grâce au DOGE, le Pentagone a en effet été épargné du sort réservé à des organismes civils tels que l’Agence pour le développement international (USAID) et le ministère de l’Education, qui ont été soit décimés, soit voués à disparaître complètement.

Une proposition visant à licencier 60 000 employés civils du Pentagone aura des conséquences dramatiques pour ceux qui s’attendent à perdre leur emploi. Mais cela ne représente que 5% des effectifs du département, qui compte 700 000 fonctionnaires et plus d’un demi-million de personnes sous contrat. En revanche, les effectifs de l’USAID, qui apportait une aide pacifique à des pays du monde entier, ont été rapidement réduits de 10 000 à moins de 300.

En outre, les licenciements de scientifiques et d’experts en santé publique pourraient avoir des conséquences désastreuses à l’avenir en réduisant la capacité du gouvernement à prévenir ou à réagir face à des maladies infectieuses et d’éventuelles pandémies, telles que liées à de nouveaux variants du Covid ou à la grippe aviaire. Pour aggraver le problème, l’administration a ordonné le licenciement d’un employé sur cinq des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC-Centers for Disease Control and Prevention) et fait désormais pression sur cette agence pour qu’elle résilie plus d’un tiers de ses contrats externes.

Ed. Bold Type Books, à paraître en novembre 2025.

En outre, le licenciement quasi instantané, au début du second mandat de Trump, des inspecteurs généraux indépendants chargés de surveiller le gaspillage, la fraude et les abus au sein du gouvernement n’augure rien de bon pour le contrôle d’une administration déjà en proie à de nombreux conflits d’intérêts. Pire encore, la suspension par le ministère de la Justice des poursuites judiciaires en matière de droits civiques permettra à l’injustice raciale de prospérer sans la moindre opposition juridique significative.

A cela s’ajoutent les projets de l’administration Trump et des républicains de la Chambre des représentants visant à réduire les programmes de Medicaid [couverture médicale à des personnes à faibles revenus ou handicapées], de la sécurité sociale et de l’’aide alimentaire d’urgence, qui bénéficient à des dizaines de millions d’Américains. En outre, des réductions de personnel ont déjà eu cours au sein de l’administration de la sécurité sociale, et des mesures ont été prises pour rendre plus difficile l’accès aux prestations. Et ce n’est sans doute qu’un début. A l’avenir, des coupes directes dévastatrices pourraient être opérées dans un programme qui bénéficie à plus de 70 millions d’Américains. Et ces programmes essentiels pourraient, à leur manière, finir par être supprimés, en partie pour faire place à une réduction d’impôts de plusieurs milliers de milliards de dollars destinée principalement – vous ne serez sans doute pas surpris de l’apprendre – à aider les personnes les plus aisées.

En bref, l’objectif est de rendre l’Amérique plus inégalitaire grâce à un programme expansif qui pourrait faire passer pour ridicules les niveaux actuels d’inégalité qui dépassent déjà ceux atteints pendant l’« âge d’or » de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

L’exception du Pentagone

Alors que la plupart des agences gouvernementales sont assiégées ou craignent de l’être dans un avenir relativement proche, une agence a largement échappé aux coupes budgétaires : le Pentagone. En 2024, cette agence (y compris les travaux sur les ogives nucléaires réalisés par le ministère de l’Energie) a déjà reçu la somme astronomique de 915 milliards de dollars, soit plus de la moitié du budget discrétionnaire du gouvernement fédéral pour cette année-là.

Dans le même temps, comme l’a récemment montré une analyse du New York Times (4 mars 2025), les revenus des principaux entrepreneurs du secteur de l’armement n’ont pratiquement pas été touchés. Jusqu’à présent, General Dynamics, avec une perte de moins de 1%, et Leidos [entre autres systèmes informatiques], avec une perte de 7%, sont les seules entreprises parmi les dix premiers fournisseurs d’armes à avoir subi une baisse de leurs revenus suite aux efforts du DOGE.

Au sein du Pentagone un compromis possible pourrait consister à abandonner les grandes « infrastructures » telles que les porte-avions et les avions de combat pilotés pour se tourner vers des systèmes plus rapides, plus agiles et plus faciles à produire, basés sur des applications d’intelligence artificielle, notamment des essaims de drones. Elon Musk critique depuis longtemps l’avion de combat F-35 de Lockheed Martin, qu’il a qualifié de « pire rapport qualité-prix militaire » de l’histoire des achats du Pentagone. Sa solution, cependant, consiste en des drones encore plus perfectionnés, probablement produits par ses alliés de la Silicon Valley.

Mais il existe une autre possibilité : le Pentagone pourrait augmenter encore son budget afin de financer des systèmes de toutes tailles, alimentant ainsi à la fois les grands entrepreneurs et les entreprises émergentes dans le domaine des technologies militaires. Après tout, malgré les critiques de Musk, le président a récemment annoncé que Boeing produirait un nouvel avion, le F-47 (le « 47 » étant, vous l’avez deviné, en l’honneur du 47e président des Etats-Unis).

S’il y a une tendance à trouver des compromis entre les systèmes existants et les nouvelles technologies, les deux camps disposeront d’un poids considérable en matière de lobbying. Après tout, la Silicon Valley est littéralement implantée dans l’administration Trump, de Musk au vice-président J.D. Vance, un protégé de Peter Thiel, le fondateur de l’entreprise de technologie militaire Palantir. Peu après avoir obtenu son diplôme de la faculté de droit de Yale, J.D.Vance a été embauché chez Mithril, une société de capital-risque appartenant à Thiel. Lorsque Vance a quitté cette entreprise en 2019 pour se présenter au Sénat dans l’Ohio, il l’a fait avec le soutien financier de Peter Thiel, à hauteur de 15 millions de dollars.

Et Thiel n’est qu’un parmi les magnats de la technologie qui soutiennent Vance. Une analyse de CBS News a révélé que : « Vance, un nouveau venu dans la politique nationale, a assidûment courtisé les milliardaires et les tycoons de la Silicon Valley pour financer son ascension improbable, passant du statut d’auteur à succès d’un libre autobiographique sur le désespoir, la drogue et la pauvreté générationnelle dans les Appalaches à un poste qui pourrait le placer à deux doigts de la présidence. »

Le journal conservateur New York Post a résumé la situation dans un article publié en juillet 2024 : « La Silicon Valley salue le choix de Vance alors que de plus en plus de milliardaires de la tech soutiennent Trump. » Et n’oubliez pas que Musk et Vance ne sont pas les seuls défenseurs du secteur militaro-technologique au sein de l’administration Trump. Stephen Feinberg, numéro deux du Pentagone, a travaillé pour Cerberus Capital, une société d’investissement qui a déjà investi dans les industries des armes à feu et de la défense. Et Michael Obadal, directeur principal chez Anduril, a été sélectionné pour occuper le poste de secrétaire adjoint à l’Armée (Under Secretary of the Army). Une analyse récente de Bloomberg a en effet révélé que « plus d’une douzaine de personnes liées à Thiel – notamment des employés actuels et anciens de ses entreprises, ainsi que des personnes qui ont contribué à gérer sa fortune ou qui ont bénéficié de ses investissements et de ses dons caritatifs – ont été intégrées à l’administration Trump ».

De leur côté, les cinq grands fabricants d’armes, emmenés par Lockheed Martin, ont toujours une ferme emprise sur le Congrès, après avoir versé des millions de dollars en contributions électorales, employé des centaines de lobbyistes au sein de commissions qui influencent les dépenses et la stratégie militaires, et implanté leurs installations dans la majorité des Etats et des circonscriptions du pays. Même si certains membres du Pentagone tentaient de supprimer progressivement le F-35, le Congrès pourrait bien ajouter des fonds à la demande budgétaire de cette institution afin de sauver le programme.

Les récentes décisions en matière d’acquisitions suggèrent que le Congrès et l’administration Trump pourraient souhaiter financer à la fois les entrepreneurs traditionnels et les entreprises technologiques émergentes. Les deux annonces les plus importantes récemment faites dans le cadre de ce programme – la sélection de Boeing comme principal fournisseur de l’avion de combat de nouvelle génération F-47 et l’engagement du président Trump en faveur d’un système de défense « Golden Dome » censé protéger l’ensemble des Etats-Unis contre les missiles ennemis – offriront de nombreuses perspectives aux entreprises d’armement traditionnelles et aux entreprises technologiques militaires émergentes. La phase de lancement du programme F-47 pourrait coûter jusqu’à 20 milliards de dollars, mais comme l’a fait remarquer Dan Grazier du Stimson Center, ces 20 milliards ne seront qu’un « capital de départ ». A terme, le coût total s’élèvera à plusieurs centaines de milliards de dollars. Parallèlement, General Atomics et Anduril sont en concurrence pour construire des drones « wingmen » [drones subsoniques et animés par l’IA] qui fonctionneraient en coordination avec les futurs F-47 en situation de combat.

A ce stade, le « Golden Dome » [par référence du « Iron Dome » israélien] du président Trump n’est pas encore un concept abouti, mais une chose est sûre : pour atteindre son objectif d’une défense complète et étanche contre les missiles, il faudra construire un grand nombre d’intercepteurs et de nouveaux satellites militaires reliés entre eux par des systèmes de communication et de ciblage avancés, pour un coût potentiel de plusieurs centaines de milliards de dollars à terme. Et si les grandes firmes d’armement ont peut-être une longueur d’avance dans la construction du matériel nécessaire au « Golden Dome », les entreprises technologiques émergentes sont mieux placées pour produire les composants logiciels, de ciblage, de surveillance et de communication du système.

Le « Golden Dome » est sur le point d’être mis en œuvre bien que, comme l’a affirmé Laura Grego de l’Union of Concerned Scientists, « il est depuis longtemps admis que la défense contre un arsenal nucléaire sophistiqué est techniquement et économiquement irréalisable ». Mais cette réalité n’empêchera pas l’afflux massif de fonds publics dans ce projet, aussi irréaliste soit-il, car les profits tirés de sa production seront bien trop réels.
Une résistance grandissante ?

Des signes d’une résistance croissante à l’agenda de Musk et Trump se manifestent, qu’il s’agisse de poursuites judiciaires, de rassemblements contre l’oligarchie menés par le sénateur Bernie Sanders (Indépendant du Vermont) et la représentante Alexandria Ocasio-Cortez (AOC, démocrate de New York) [3], ou encore d’un boycott des voitures Tesla de Musk. Ces actions devraient être appuyées par l’engagement de millions de personnes supplémentaires, y compris les partisans de Trump qui ont été touchés par ses coupes dans des programmes essentiels qui les aidaient à rester à flot financièrement. L’issue de tout cela est incertaine, mais les enjeux sont tout simplement colossaux. (Article publié sur le site Tom Dispatch le 22 avril 2025 ; traduction rédaction A l’Encontre)


[1] Les financements d’USAID ont été réduits à hauteur de 83%. USAID, lancé par Kennedy, participait d’une opération de soft power des Etats-Unis, suite à la révolution cubaine. Cette initiative s’articule avec les opérations de la CIA, pour faire court. La part humanitaire dans le budget a une place significative et étaye le travail de nombreuses ONG. (Réd. A l’Encontre)

[2] Elon Musk vient d’annoncer le recentrage de ses activités, au-delà de désaccords ponctuels au sein de l’administration, vers son entreprise Tesla, dont l’action a reculé de 431 dollars le 27 décembre à 284 le 22 avril. Du point de vue de Tesla, le succès de la voiture autonome semble décisif par rapport aux modèles traditionnels qui datent de cinq à sept ans. (Réd. A l’Encontre)

[3] La campagne contre l’oligarchie initiée par Bernie Sanders a reçu une audience importante dans de très nombreuses villes, réunissant des milliers de participants et traduisant un potentiel d’opposition au plan social et démocratique. La participation d’AOC s’inscrit certes dans un projet de relance du Parti démocrate, comme force bourgeoise historique. (Réd. A l’Encontre)

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