Nous avons expliqué au ministre la nécessité de conclure des conventions collectives que les membres voudront ratifier avant la période de pointe de fin d’année. Nous lui avons fait remarquer que, depuis qu’elle a perdu le vote imposé, Postes Canada ne ressent plus aucune urgence d’agir, choisissant plutôt de laisser tomber les négociations, les travailleurs et travailleuses des postes et la population. Nous ignorons pourquoi il faut une semaine de plus à Postes Canada pour préparer ses nouvelles offres globales.
Nous avons souligné quelques-unes des revendications majeures qui doivent absolument figurer dans les prochaines conventions collectives : salaires adéquats, meilleures conditions de travail, emplois à plein temps, effectifs en nombre suffisant, équilibre entre travail et vie personnelle et égalité pour les FFRS.
Nous avons présenté au ministre quelques-unes de nos idées pour redessiner l’avenir du service postal public grâce à l’ajout de services lucratifs susceptibles de procurer de réels avantages aux collectivités du pays, petites et grandes. Le ministre s’est abstenu de formuler tout commentaire sur nos propositions.
Nous avons insisté sur le fait que nous sommes fiers du travail que nous accomplissons, mais que nous sommes préoccupés par l’avenue que la direction de Postes Canada veut faire emprunter à cette importante institution publique.
Nous avons quitté cette première réunion avec le ministre Lightbound sur une note d’incertitude quant à la direction qu’il donnera à Postes Canada, et ce, malgré le fait que les deux parties comprennent bien l’importance du service postal public. Nous avons aussi convenu qu’il importe de maintenir les canaux de communication ouverts entre nous.
Le Syndicat attend le retour de Postes Canada à la table de négociation dans les plus brefs délais.
Pour recevoir par courriel les dernières nouvelles du Syndicat, abonnez-vous à Somm@ire : www.sttp.ca/fr/sommaire-sttp.
Solidarité,
Jan Simpson
Présidente nationale
Un message, un commentaire ?