Tiré du blogue de l’auteur.
Côté africain, des organisations de la société civile de quatorze pays, francophones et anglophones, d’Afrique de l’Ouest (Algérie, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo (Brazzaville), Côte d’ivoire, Ghana, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Togo) ont adressé aux États partie prenante du processus de Rabat leurs recommandations à l’occasion d’une réunion de fonctionnaires de haut niveau qui s’est tenue le 24 octobre à Accra. Ce processus est une déclinaison pour l’Afrique de l’Ouest de la politique européenne d’externalisation du contrôle des frontières, et il associe lutte contre la migration vers l’Europe, aspects sécuritaires et aide au développement.
Les organisations de la société civile plaident en faveur de la libre mobilité sur le continent africain et entre l’Afrique et l’Europe comme devant être la perspective du processus, et pour une démarche dé connectée des aspects sécuritaires et respectueuse des droits des migrants, avec un accent particulier sur la situation des mineur-e-s en migration.
Vous pouvez télécharger la position commune des organisations de la société civile africaine ici :
télécharger la position commune des organisations de la société civile africaine ici (pdf, 444.9 kB).
Côté diaspora, la Coordination Internationale des Sans-Papiers et Migrant-e-s dénonce la phraséologie des sommets euro-africains comme masquant la réalité meurtrière des politiques anti-migratoires et des rapports néo-coloniaux. Elle appelle la société à s’opposer à ces politiques et aux dirigeants qui les mènent, qu’ils soient noirs ou blancs
Vous pouvez télécharger le tract de la CISPM ici.
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