Tiré de A l’Encontre
30 avril 2025
Par Nan Levinson
Donald Trump attaque en justice les groupes de presse et s’en prend à des journalistes sur les réseaux sociaux. Le service de presse de la Maison Blanche joue à la chaise musicale lors de ses conférences de presse et refuse de diffuser les comptes rendus de presse qui lui déplaisent. Les républicains au Congrès ont appelé les chaînes publiques à se prémunir contre les « contenus systématiquement biaisés » et tentent de leur retirer leur financement. Les grands journaux choisissent d’adapter leurs articles pour rester dans les bonnes grâces du gouvernement, et les plus petits sont contraints de faire de même. Les informateurs sont de plus en plus réticents à s’exprimer officiellement et la violence visant des journalistes est devenue monnaie courante. Même les journaux étudiants n’échappent pas aux menaces (The Boston Globe, 4 avril 2025).
Dans la catégorie « jusqu’où peut-on descendre dans la mesquinerie ? », les responsables de la Maison Blanche ont refusé de répondre aux questions des journalistes qui utilisent des « pronoms identitaires » [1]. « Tout journaliste qui choisit d’indiquer ses pronoms préférés dans sa biographie se moque clairement de la réalité biologique ou de la vérité et ne peut donc pas être considéré comme fiable pour écrire un article honnête », a écrit la porte-parole Karoline Leavitt dans un courriel adressé au New York Times (8 avril 2025) (Parfois, je me dis que si je roule encore plus souvent les yeux, ils vont finir par sortir de leurs orbites.)
Il est probablement peu charitable de s’en prendre aux journalistes alors qu’ils sont attaqués par tant de forces puissantes et maléfiques, mais il est néanmoins nécessaire de veiller à ce que les médias d’information restent fidèles à leur mission.
Mauvaises nouvelles
Ce n’est pas comme si nous n’avions pas été prévenus. Les chercheurs qui étudient les autocrates notent que l’une de leurs premières cibles lorsqu’ils accèdent au pouvoir est presque toujours une presse indépendante et libre. Trump a clairement fait savoir lors de sa deuxième campagne présidentielle qu’il considérait les journalistes comme ses ennemis et, maintenant qu’il est de retour à la Maison Blanche, il continue de dénigrer, d’ignorer ou de manipuler les médias traditionnels. Ce qui est nouveau, c’est la volonté de trop nombreux groupes de presse de se plier aussi lâchement.
Avant même que Trump ne remporte les élections, le Washington Post et le Los Angeles Times avaient donné le mauvais exemple en censurant des éditoriaux déjà rédigés en faveur de Kamala Harris. On pourrait dire qu’ils ne faisaient que couvrir leurs arrières s’ils n’avaient pas ensuite instauré de nouvelles politiques éditoriales clairement discutables. Le propriétaire du Washington Post, le milliardaire Jeff Bezos, a recentré la section opinion de son journal sur la défense des « libertés individuelles et du libre marché », tandis que le propriétaire du LA Times, le milliardaire Patrick Soon-Shiong, a licencié la rédaction de son journal et instauré un système de « notation politique » généré par l’IA (intelligence artificielle) pour sa section opinion. Depuis, les deux journaux ont perdu de nombreux abonnés et des journalistes très estimés.
Je ne comprends pas pourquoi certains ont été surpris que Bezos ait trahi l’indépendance éditoriale du Washington Post. Bien qu’il ait fait preuve de retenue par le passé, il s’est montré très agressif dans la direction d’Amazon, son activité principale, qui a fait l’objet d’attaques été attaquée lors du premier mandat de Trump [2]. Le Post était essentiellement pour Bezos un passe-temps, et les passe-temps sont facilement mis de côté lorsqu’ils deviennent gênants. Apparemment, les principes aussi !
Le fait que d’autres grands médias aient récemment capitulé devant les poursuites judiciaires que Trump, comme l’un de ses passe-temps, a intentées ou menacé d’intenter n’aide pas. En décembre dernier, ABC News a passé un accord, lors d’un procès en diffamation impliquant le présentateur vedette George Stephanopoulos pour avoir décrit le procès pour abus sexuels de Trump, en présentant des excuses et en versant 15 millions de dollars à une fondation liée à Trump. En janvier, Meta a fait de même lors d’un procès datant de 2021 concernant la suspension des comptes de Trump sur les réseaux sociaux à la suite de l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. La firme a accepté de lui verser 25 millions de dollars et, par coïncidence (bien sûr), a abandonné toutes ses initiatives en matière de diversité, d’équité et d’inclusion. Récemment, la société mère de CBS, Paramount Global, a accepté une médiation dans le cadre d’un procès intenté par Trump à la suite de décisions éditoriales prises lors de la diffusion d’une interview de Kamala Harris dans l’émission 60 Minutes. (Il a ensuite porté sa demande à 20 milliards de dollars de dommages et intérêts.) Dans les trois cas, les arguments juridiques de Trump ont été jugés faibles, mais les entreprises ont préféré ne pas les tester devant les tribunaux.
Bien sûr, vous ne serez pas surpris d’apprendre que Trump n’était pas satisfait d’une telle soumission. Il ne le sera jamais. (Il a récemment renouvelé ses pressions sur la Commission fédérale des communications pour qu’elle retire la licence de CBS News.) Son besoin de domination, qui fait passer les maniaques du contrôle ordinaires pour des mauviettes, le pousse à exiger toujours plus de déférence. Prenez, par exemple, sa réaction à la décision de l’Associated Press (AP) de continuer à appeler « golfe du Mexique » la mer qu’il a rebaptisée « golfe d’Amérique ». Il a immédiatement interdit aux journalistes de l’AP de couvrir la plupart de ses événements officiels. Même après que l’AP eut gagné un procès en invoquant le premier amendement et que le juge chargé de l’affaire, un proche de Trump, ait ordonné à la Maison Blanche de lever toutes les restrictions imposées à l’agence de presse, un journaliste et un photographe de l’AP ont encore été interdits d’accès à une conférence de presse à la Maison Blanche, le jour même où la décision de justice devait entrer en vigueur !
L’AP, une coopérative vieille de 178 ans qui compte quatre milliards de lecteurs quotidiens dans près de 100 pays, avait les moyens de poursuivre le gouvernement fédéral en justice. Ce n’est pas le cas de nombreux petits organes de presse.
Encore plus de mauvaises nouvelles
Même si Donald Trump surestime ses capacités, il est passé maître dans l’art de manipuler les médias. Son instinct, son talent, son habileté – je ne sais pas exactement comment l’appeler – lui permettent de jauger son auditoire avec une précision remarquable, et son auditoire se réduit de plus en plus à ses partisans. Il a passé des décennies à courtiser et à dénigrer la presse, tout en affinant son sens inné de ce qui fait l’actualité. On pourrait penser qu’après tout ce temps, les journalistes auraient trouvé comment couvrir le sujet Donald Trump. Ce n’est pas le cas.
Ce n’est pas faute d’avoir essayé. A l’époque où les journaux livraient les nouvelles une ou deux fois par jour, les reporters « travaillaient sur un article », en le complétant avec le plus de détails possible, avant la date limite. Aujourd’hui, avec un cycle d’information continu, des médias numériques et une multitude de distractions, lorsque l’actualité tombe, les journalistes publient rapidement un article provisoire – quelques phrases sur un site web ou un blog en direct – puis le complètent au fur et à mesure que l’histoire évolue et qu’ils la comprennent mieux. Il en résulte des informations servies par petites doses, faciles à digérer mais rarement satisfaisantes. Parallèlement, les médias souffrent d’une version journalistique du FOMO (fear of missing out on a scoop – la peur de passer à côté d’un scoop), qui peut les conduire à se lancer à la poursuite d’informations douteuses, avec des conséquences parfois inquiétantes, comme lorsque plusieurs médias ont repris une fausse information sur X concernant les droits de douane imposés par Trump, ce qui a fait monter en flèche le marché boursier avant de lui faire « perdre » 2400 milliards de dollars en une demi-heure (NPR, 7 avril 2025).
Trump prospère dans un tel contexte en semant le chaos et en créant un cycle continu de titres contradictoires. Son ancien conseiller Steve Bannon semblait amusé lorsqu’il a suggéré en 2018 que le moyen de rendre les médias fous était « d’inonder la zone de merde ». C’est une pratique que Trump, qui manque cruellement d’humour, a adoptée avec ferveur.
Il suffit de regarder la mise en scène de la révélation de sa politique tarifaire pour en trouver un excellent exemple. Tel un bonimenteur de foire criant « Approchez, mesdames et messieurs, pour le plus grand spectacle tarifaire au monde ! », Trump a fait monter le suspense pendant des mois sur les droits de douane à venir, baptisant le 2 avril « Jour de la libération » et promettant de dévoiler leur contenu ce jour-là. Le jour J est arrivé et les pourcentages, déterminés selon une formule aussi sophistiquée que quelque chose griffonné au dos d’une enveloppe, ont été révélés en grande pompe et largement relayés par la presse. Quelques jours plus tard, certains de ces droits de douane ont été imposés. Quelques jours après, beaucoup ont été suspendus, puis certains ont été retirés, d’autres laissés en suspens ou brandis comme une menace, et ainsi de suite. La politique changeant d’heure en heure, les justifications changeaient elles aussi, laissant les médias courir sans fin pour essayer de suivre le rythme.
Alors que l’économie mondiale plongeait en réaction, les médias ont consciencieusement rapporté les justifications du jour, notamment l’évaluation du secrétaire au Trésor Scott Bessent selon laquelle il fallait « beaucoup de courage » à Trump pour « maintenir le cap » aussi longtemps qu’il l’avait fait. (La plupart des droits de douane réciproques ont duré environ 12 heures !) Mais le ton général des reportages a changé, comme si les médias avaient soudainement senti qu’ils pouvaient enfin dire haut et fort que l’empereur en herbe n’avait aucune idée de ce qu’il faisait. Je suppose donc que c’est bien « l’économie, idiot » (pour citer l’assistant du président Bill Clinton, James Carville), et non les libertés civiles, les soins de santé, la sécurité de l’emploi, l’exactitude historique ou tout autre élément fondamental qui, dans ma stupidité, aurait pu faire pencher le balancier de l’information.
Une bonne nouvelle
Aussi tentant que cela puisse paraître, les médias ne peuvent ignorer les propos d’un président. Il serait contraire à l’éthique professionnelle d’encourager l’ignorance du public. C’est également dangereux pour la démocratie. Une population mal informée est facilement manipulable et, dans les régions dépourvues de source d’information locale – en 2024, il y avait 206 « déserts médiatiques » aux Etats-Unis, touchant près de 55 millions d’Américains –, il est difficile de maintenir un sentiment de communauté ou de s’organiser pour lutter contre la mauvaise gestion. Pourtant, malgré le chaos et la cruauté de l’administration Trump, les médias ne sont pas sans défense. Ses efforts incessants pour les discréditer témoignent de leur pouvoir et de leur importance. Etant de nature pragmatique, j’ai rassemblé quelques idées provenant de plusieurs sources sur la manière d’utiliser ce pouvoir et j’y ai ajouté quelques-unes de mes propres réflexions pour aboutir à sept propositions et demie pour un journalisme de qualité à l’ère de Donald J. Trump.
1. Relater les faits correctement
Quand on y réfléchit, la seule chose qui joue en faveur des journalistes, c’est que les gens les croient. Sans cela, leur utilité cesse d’exister. Il est donc important (en particulier à l’ère Trump) qu’ils dénoncent les mensonges et les tromperies dans un langage clair, précis, exact et direct, y compris dans les titres. Par exemple, le désir de Trump de transformer Gaza en terrain de golf est un nettoyage ethnique, et non un « plan de reconstruction » de Gaza, et les droits de douane sont des « taxes à l’importation », et non une incitation à la réindustrialisation des Etats-Unis. Il est également nécessaire de répéter sans cesse la vérité face aux mensonges : les immigrants, par exemple, sont beaucoup moins susceptibles d’être emprisonnés pour des crimes que les personnes nées aux Etats-Unis (même si vous ne le sauriez certainement pas en écoutant Trump et son équipe). Et le retrait des financements aux universités vise autant à lutter contre l’antisémitisme que le Covid visait à nettoyer nos sinus.
2. Fournir des informations significatives, du contenu contextuel, des proportions et des conclusions
Les journalistes et les analystes ont pour tâche essentielle de séparer le substantiel du futile, le significatif du sensationnel, les réflexions aléatoires des faits établis, puis de rendre compte de manière exhaustive des véritables enjeux, de les maintenir au premier plan dans le tourbillon de l’actualité et d’expliquer pourquoi ils sont importants. Pour commencer, il faudrait accorder moins d’attention aux décrets présidentiels de Trump – qualifiés à juste titre par un professeur de droit de « simples communiqués de presse avec un papier plus joli » – et davantage aux répercussions des politiques qu’il met en œuvre. Et si les réflexions de Trump méritent d’être notées, elles pourraient apparaître, non pas à la une, mais plutôt à la page 11 (ou son équivalent en ligne), là où le Boston Globe a relégué son reportage sur la manifestation locale « Hands Off ! » qui a rassemblé 100 000 personnes.
3. Prêter attention au cadrage
Les articles d’actualité sont un instantané d’un moment précis, souvent éphémère, au cours duquel les journalistes décident ce qu’ils vont inclure, ce qu’ils vont omettre et ce qu’ils vont mettre en avant. Le problème survient lorsque la pensée conventionnelle et l’instinct grégaire solidifient ces choix comme étant les seuls possibles. Il n’y a peut-être que deux partis politiques dominants aux Etats-Unis, par exemple, mais d’autres forces politiques sont à l’œuvre dans le pays et nous gagnerions tous à ce qu’elles ne soient pas principalement présentées comme des nuisances (référence au courant The Democratic Socialists of America) ou des menaces. Et si les fluctuations du marché boursier ont leur importance, elles importent moins à la plupart des gens que les fluctuations de leur loyer ou de leur hypothèque, de leurs factures d’alimentation ou de leurs perspectives de retraite.
4. Résistez aux euphémismes, aux circonlocutions et à la normalisation de l’anormal
Le terme « sanewashing » (littéralement « blanchiment de la santé mentale »), qui désigne le fait de rapporter les déclarations loufoques de Trump comme s’il s’agissait de réflexions ou de commentaires lucides, n’est plus très utilisé depuis la fin de la campagne présidentielle de 2024. Il a été remplacé par la tendance du journalisme mainstream à renforcer le statu quo, comme lorsque le PDG de CNN (Mark Thompson) a demandé à ses employé·e·s d’omettre toute mention des crimes de Trump et de ses deux procédures de destitution dans leur couverture de l’investiture. Ou peut-être cette option a-t-elle été intégrée à la tâche journalistique qui consiste à essayer de donner un sens aux événements – ce que le rédacteur en chef de The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a qualifié de « biais vers la cohérence » –, ce qui a abouti à présenter les insultes enfantines sur les droits de douane échangées entre les conseillers de Trump, Elon Musk et Peter Navarro, comme s’il s’agissait de discussions politiques sérieuses.
5. Faire preuve d’empathie
Ce n’est pas pour rien qu’on appelle cela des « faits divers ». Même si le journalisme qui tire sur la corde sensible peut être jugé facile, les lecteurs, les auditeurs et les téléspectateurs s’intéressent aux histoires qui parlent de personnes, surtout lorsqu’elles leur ressemblent. Ainsi, si le fait que des employés de l’USAID se soient retrouvés enfermés hors de leurs bureaux par le DOGE (Department of Government Efficiency) d’Elon Musk ne touche pas beaucoup d’Américains, par contre les parents dont les enfants ont été privés de crèche parce que son financement a été supprimé par Musk – un milliardaire père de peut-être plus d’enfants qu’il ne peut en compter – seront sans doute plus sensibles à cette histoire.
6. Contrôler le message
Voici le message central à retenir à propos de Trump : il est remarquablement doué pour s’emparer de n’importe quel thème, de n’importe quel sujet qu’il aborde, et pour le garder sous son emprise. Cela signifie que les médias, dont la relation avec les politiciens devrait être intrinsèquement contradictoire, se mettent trop souvent sur la défensive lorsqu’ils tentent de lui faire rendre des comptes sur ses paroles et ses actes. Bien sûr, il ne s’excuse jamais, n’assume jamais la responsabilité de quoi que ce soit, n’écarte jamais rien et n’admet jamais ses erreurs ou ses échecs. Au contraire, lorsqu’il tient des propos extravagants et qu’on le lui fait remarquer, il redouble d’efforts et envoie ses sbires répéter et embellir ses propos. Les médias amplifient et discutent ensuite ces propos, comme s’il s’agissait d’une véritable mesure gouvernementale, plutôt que de propos incohérents, de lubies ou de gesticulations théâtrales. Nous avons donc droit à des articles sur les propos de Trump, puis à des articles sur les articles consacrés à ses propos, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il trouve une nouvelle diversion !
7. Soyez créatifs, audacieux et réfléchis. Soutenez-vous toujours les uns les autres
Ce n’est pas la première fois que la presse s’affronte à l’hostilité du gouvernement. Les médias américains luttent depuis des années pour surmonter le scepticisme et gagner la confiance d’un public exigeant. Les publications spécialisées, les podcasts, les newsletters et d’autres médias indépendants et alternatifs comblent certaines lacunes et contribuent à mobiliser des publics moins visibles, mais résister au pouvoir peut relever d’une tâche très solitaire. A une époque où même la sénatrice républicaine Lisa Murkowski (Alaska) admet avoir peur (« We are all afraid », New York Times, 18 avril 2025), l’autocensure peut sembler un choix trop séduisant. Il est donc essentiel que les autres journalistes s’unissent pour résister aux restrictions injustes imposées à tout journaliste, comme l’ont fait y compris Newsmax et Fox News contre le traitement réservé par Trump à l’AP. Les journalistes peuvent également saluer le courage de leurs collègues pour leur faire savoir qu’ils ne sont pas seuls.
Bien sûr, tout ce qui précède a un coût, c’est pourquoi mon dernier appel ne s’adresse pas aux journalistes, mais à ceux d’entre nous qui accordent de la valeur au journalisme de qualité. Soutenez vos médias locaux et nationaux comme vous le pouvez et, en tant que parties prenantes, exhortez-les à faire mieux. Malgré toutes les critiques méritées aux médias américains, ceux-ci restent l’un des piliers les plus solides de ce qui reste de la démocratie à une époque qui est tout sauf favorable au premier amendement. Nous ne pouvons pas nous permettre de les laisser s’effondrer. (Article publié par Tom Dispatch le 29 avril 2025 ; traduction rédaction A l’Encontre)
Nan Levinson est journaliste et professeure. Elle a publié divers ouvrages dont War Is Not a Game (Rutgers University Press, 2014) brossant le portrait de soldats vétérans issus de la classe ouvrière qui ont refusé d’être considérés comme de simples victimes tragiques ou des héros du front et qui se sont regroupés pour devenir les dirigeants d’une organisation nationale.
[1] Expression renvoyant à : « Ils/elles : les personnes qui s’identifient comme non binaires ou genderqueer, ou pour les personnes dont le sexe est inconnu ou non spécifié. » (Réd.)
[2] The Independent du 16 décembre 2024 écrivait : « M. Bezos, qui possède également le Washington Post, est devenu une cible fréquente des attaques de M. Trump en raison des reportages du journal, récompensés par le prix Pulitzer, au cours de son premier mandat. Le président de l’époque s’est souvent insurgé contre ce qu’il décrivait comme le “Washington Post d’Amazon” sur son compte Twitter (aujourd’hui X), et il a été accusé d’être intervenu pour empêcher Amazon de remporter un énorme contrat d’informatique en nuage (cloud) du Pentagone. Mais ces derniers mois, Bezos a pris des mesures pour apaiser ses relations autrefois tendues avec Trump. » (Réd.)
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