Édition du 30 avril 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Livres et revues

Le livre d’Éric Toussaint : La Banque mondiale : Une histoire critique - compte rendu de lecture

L’histoire de la Banque mondiale racontée par Éric Toussaint montre avec force comment cette institution et d’autres institutions internationales ont renforcé l’exploitation impérialiste, constate John Clarke.

25 septembre | tiré du site du CADTMpar
https://www.cadtm.org/Le-livre-d-Eric-Toussaint-La-Banque-mondiale-Une-histoire-critique-compte-rendu

Il est tout à fait approprié que le dernier chapitre de ce livre présente une liste d’actes d’accusation contre la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) (p. 335) [1] qui, à l’instar des conclusions d’un procureur, met en évidence le dossier qu’Éric Toussaint a élaboré contre eux et le modèle de « développement économique » qu’ils servent. Il dénonce un ordre mondial fondé sur le rôle hégémonique des États-Unis et l’exploitation des pays pauvres.

Toussaint montre comment la Banque mondiale, dont le siège se trouve à deux pas de la Maison Blanche, a servi les intérêts des États-Unis et de leurs alliés. Sa façon sélective de se tenir à l’écart de la politique ne l’a pas empêchée de soutenir des dictateurs et d’imposer des politiques d’austérité et de privatisation afin de maximiser l’exploitation.

L’auteur explore le cadre international dans lequel la Banque opère et propose des alternatives justes et démocratiques au système actuel. Il est toutefois clair qu’une remise en cause des institutions de l’ordre mondial dominant constitue une remise en cause du capitalisme mondial lui-même.

Une force de coercition mondiale

Toussaint montre comment la Banque mondiale, dont le siège se trouve à deux pas de la Maison Blanche, a servi les intérêts des États-Unis et de leurs alliés

Toussaint montre comment la Banque fournit « un soutien financier ainsi qu’une assistance technique et économique » aux régimes répressifs, ce qui leur permet de « conserver le pouvoir et de perpétrer leurs crimes ». Ainsi, le « modèle néolibéral, imposé avec l’aide des dictatures, est maintenant maintenu par le joug de la dette et des »ajustements structurels« continus » (p.2).

La Banque soutient un « consensus de Washington » qui prétend pouvoir « réduire la pauvreté par la croissance, le libre fonctionnement des forces du marché, le libre-échange et une intervention minimale des pouvoirs publics ». Cette approche garantit « le maintien de la domination américaine dans le monde entier » tout en «  imposant et en intensifiant le modèle productiviste-extractiviste » (p.3).

Le « développement » est la carte de visite de la Banque mondiale qui « prétend que pour se développer, les pays doivent recourir à l’endettement extérieur et attirer les investissements étrangers ». Cette dette « sert principalement à acheter des équipements et des biens de consommation aux pays industrialisés ». Depuis des décennies, les faits ont démontré, encore et encore, que cela ne mène pas au développement" (p.6).

Toussaint affirme que « la vision dominante qui considère l’endettement comme une nécessité absolue doit être remise en question et rejetée. En outre, les pays ne doivent pas hésiter à annuler ou à répudier les dettes odieuses et illégitimes » (p.6). Il présente un modèle de développement économique international dans lequel la Banque mondiale n’a pas sa place.

Retraçant les racines historiques de la Banque, Toussaint note qu’à partir de 1942, l’administration Roosevelt « a poursuivi les discussions concernant l’ordre économique et financier à établir après la guerre » (p.17). L’idée de « deux grandes institutions multilatérales » est apparue (p.17). Il y aurait « un Fonds de stabilisation des taux de change [le futur Fonds monétaire international] et une banque internationale pour fournir des capitaux » (pp. 17-18). Cette dernière « fournira des capitaux pour la reconstruction des pays touchés par la guerre et pour le développement des régions en retard ; elle contribuera à stabiliser les prix des matières premières » (p.18).

La lutte contre la pauvreté n’était pas un rôle attribué à la Banque mondiale, contrairement à ce qu’on suppose généralement. La reconstruction de l’Europe et la poursuite de la croissance économique des pays du Sud, dont beaucoup étaient encore sous domination coloniale« (p. 21) étaient les objectifs, le second se poursuivant jusqu’à aujourd’hui. La »croissance économique" a toutefois été définie de manière sélective et le bien-être des populations du Sud est devenu une considération tout à fait secondaire.

Wall Street domine

Les opérations de la Banque ont débuté en 1946, à la suite de la Conférence de Bretton Woods de 1944 qui a jeté les bases de ses activités, mais elle a été accueillie froidement par Wall Street, qui craignait que le nouvel organisme ne soit « trop influencé par la politique excessivement interventionniste et excessivement publique du New Deal » (p. 21). L’année suivante, cependant, « un certain nombre de changements ont été effectués dans les échelons supérieurs de la Banque, et un nouveau trio favorable à Wall Street a pris les rênes » (p.23). Un système a été mis au point selon lequel « pour prêter de l’argent à ses pays membres, la Banque mondiale devait d’abord emprunter à Wall Street sous la forme d’obligations » (p.23).

Dès le départ, « la Banque mondiale n’a rien fait pour intégrer la dimension sociale... Elle n’a soutenu aucun projet visant à redistribuer les richesses et à octroyer des terres aux paysans sans terre. Et en ce qui concerne l’amélioration de la santé, de l’éducation et de l’approvisionnement en eau potable, ce n’est que dans les années 1960 et 1970 que la Banque a soutenu un petit nombre de projets, et encore, avec la plus grande circonspection » (p.25).

Toussaint explique que « la Banque mondiale veille à sélectionner des projets rentables et à imposer des réformes économiques drastiques » (p.25). Aujourd’hui encore, les taux d’intérêt pratiqués par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (AID), composantes de la Banque, sont très élevés et celle-ci « réalise des profits de plusieurs milliards de dollars par an sur le dos des pays en développement et de leurs populations » (p.26).

La Colombie a fait l’objet d’une attention particulière au cours des premières années, ce qui a établi un modèle durable. Déterminé à empêcher le pays de « tomber dans le camp soviétique ou de répondre à l’appel de la révolution », il a été jugé nécessaire d’élaborer « une stratégie de développement global » qui plairait à Washington (p.32).

En 1951, s’appuyant sur les études de la Banque, le gouvernement colombien élabore « un programme de développement que le gouvernement met en œuvre : réformes budgétaires et bancaires ; réduction et assouplissement des restrictions à l’importation ; assouplissement du contrôle des changes ; adoption d’une attitude libérale et accommodante à l’égard des capitaux étrangers » (p.32).

Toussaint montre comment la Banque a contrecarré les efforts visant à créer des mécanismes de développement plus justes et plus viables. Pour « le gouvernement américain et les gouvernements des autres grandes puissances industrielles, l’idée d’un fonds spécial contrôlé par l’ONU et séparé de la Banque mondiale était inacceptable » (p.39).

De manière très significative, Toussaint observe que « le refus d’accorder aux pays en développement endettés le même type de concessions que celles accordées à l’Allemagne (après la seconde guerre mondiale) indique que les créanciers ne veulent pas vraiment que ces pays se débarrassent de leurs dettes. Les créanciers considèrent qu’il est dans leur intérêt de maintenir les pays en développement dans un état permanent d’endettement afin d’en tirer le maximum de revenus sous forme de remboursement de la dette, mais aussi d’appliquer des politiques qui servent leurs intérêts... ».

Les souhaits des petites puissances impérialistes et les intérêts des classes capitalistes des pays en développement peuvent être pris en considération, mais la Banque agit toujours selon les décisions de Washington. Les États-Unis ont considéré toutes les organisations multilatérales, y compris la Banque mondiale, comme des instruments de politique étrangère à utiliser pour atteindre des buts et des objectifs américains spécifiques (p. 53).

Toussaint remet en question les fausses théories qui ont façonné les notions de développement de la Banque et leur hypothèse commune selon laquelle « pour progresser, les pays en développement doivent compter sur des emprunts extérieurs et attirer des investissements étrangers » (p. 109). Ceux qui défendent ces théories maintiennent, malgré toutes les preuves du contraire, que les relations internationales inégales qu’ils sanctionnent permettront en fin de compte aux pays les plus pauvres d’accéder au développement et à la prospérité. Ils suggèrent même que les hauts niveaux d’inégalité qui en résultent sont nécessaires et tout à fait bienvenus, car « l’augmentation des inégalités est une condition pour le décollage de la croissance » (p.119).

Le piège de la dette

Parce qu’elles financent des projets d’investissement, les décisions de la Banque ont des effets particulièrement destructeurs, notamment des déplacements de population à grande échelle

Toussaint explique que de « 1970 à 1982, les pays en développement ont fortement augmenté leurs emprunts [et] la dette extérieure publique envers la Banque mondiale a été multipliée par 7,5  » (p.143). Il présente cela comme faisant partie intégrante d’un «  piège de la dette  » (p.142) extrêmement néfaste, dont ceux qui l’ont soigneusement préparé ont beaucoup à répondre.

Les taux d’intérêt ont grimpé en flèche dans les années 1980 et, parallèlement à la chute des prix des matières premières, ont créé des difficultés considérables. Pendant cette période, alors que les pays en développement remboursaient plus qu’ils n’empruntaient, leur dette extérieure totale n’a pas diminué du tout. Toussaint dénonce « le cynisme total inhérent au système, qui se traduit par une augmentation artificielle de l’endettement sans commune mesure avec les montants réellement injectés dans les économies de ces pays » (p.149).

Dès les années 60, les économistes de la Banque avertissaient que l’augmentation de la dette atteignait des niveaux alarmants (p.156). Cependant, la Banque a obstinément ignoré les signes d’une crise naissante jusqu’en août 1982, lorsque «  le Mexique, qui avait remboursé des sommes considérables au cours des sept premiers mois de l’année, a déclaré qu’il ne pouvait plus payer » (p.167). En réponse à cette évolution, « les principaux acteurs de la finance mondiale se sont réunis pour renflouer les banques commerciales » (p.174). Ils ont également élaboré une stratégie pour avancer dans ces eaux dangereuses.

Il a été décidé de répondre à la crise « comme si elle était causée par un problème de liquidité à court terme ». Dans le même temps, « la dette privée doit être convertie en dette publique pour les pays endettés » et «  les créanciers doivent agir collectivement tandis que les pays endettés doivent être traités individuellement », afin d’empêcher toute opposition unie aux conditions imposées. Surtout, « les pays endettés doivent à tout prix continuer à rembourser les intérêts de leur dette » et « tout nouveau prêt dépendrait d’accords visant à imposer des mesures d’austérité aux populations des pays endettés » (p.174).

Ainsi, la crise a été surmontée en garantissant le remboursement à tout prix aux banques commerciales et autres institutions de crédit qui étaient censées être des agents de développement économique. On apprend ainsi qu’« entre 1982 et 1985, les transferts de l’Amérique latine vers les créanciers ont représenté 5,3 % du PIB du continent », soit plus du double de ce qui a été prélevé à l’Allemagne dans les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale (p.179).

Parce qu’elles financent des projets d’investissement, les décisions de la Banque ont des effets particulièrement destructeurs, notamment des déplacements de population à grande échelle. Par exemple, « rien qu’en Inde, la Banque mondiale a financé des projets impliquant le déplacement de quelque 600 000 personnes entre 1978 et 1990 » (p. 196).

Fait révélateur à cet égard, à l’approche du Sommet de la Terre de 1992, l’économiste en chef de la Banque, Lawrence Summers, a rédigé un mémorandum confidentiel suggérant que les pays du Sud étaient « largement sous-pollués  » et soutenant que « la logique économique qui sous-tend le déversement d’une cargaison de déchets toxiques dans les pays où les salaires sont les plus bas est impeccable et nous devrions l’admettre » (p.198).

Réduction de la pauvreté

Le président de la Banque de 1995 à 2004, James Wolfensohn, « a introduit les programmes stratégiques de réduction de la pauvreté (PRSP) pour remplacer les plans d’ajustement structurel (SAP) très discrédités qui avaient constitué la principale approche de la Banque et du FMI en matière de développement depuis les années 1980. Mais en fait, seul le nom a changé - le cadre macroéconomique de la privatisation et de la libéralisation est resté le même » (p.207).

Wolfensohn a adopté une approche visant à contenir l’opposition, appelée «  engagement constructif » (p.208), dont l’application s’est considérablement élargie. Toussaint montre comment des organisations qui auraient pu lancer des défis beaucoup plus efficaces à la Banque ont été entraînées dans des processus consultatifs qui ont consommé du temps et des efforts avec peu de résultats tangibles.

La Banque s’est débarrassée du déni climatique manifeste plus tard que nombre de ses homologues. En 1991 encore, le susmentionné Summers proclamait que « le danger d’une apocalypse due au réchauffement climatique ou à quoi que ce soit d’autre est inexistant ... L’idée que nous devrions imposer des limites à la croissance en raison de limites naturelles est une grave erreur » (p.235).

En 2006, la Banque a adopté une rhétorique climatique progressiste plus conforme à son approche cynique de la réduction de la pauvreté. Cependant, elle continue d’accorder des prêts d’« assistance technique » pour des « projets directement liés à l’industrie du charbon, aux énergies non renouvelables et à l’exploitation du gaz et du pétrole ». Les projets « verts » ne sont en fait que du « greenwashing » pour une exploitation excessive de la nature" (p.241).

Lire aussi : L’ABC de la Banque mondiale

Étant donné que la Banque mondiale est censée poursuivre l’objectif de la prospérité universelle, sa comptabilité floue sur l’échelle de la pauvreté mondiale est frappante. Un document de travail, publié par la Banque, reconnaît que pour « 2005, nous estimons que 1,4 milliard de personnes, soit un quart de la population du monde en développement, vivaient en dessous de notre seuil international de 1,25 $ par jour » alors que « les estimations précédentes donnaient un chiffre d’environ un milliard de personnes » (p.270).

Toussaint conclut qu’avec les énormes erreurs de calcul de la Banque mondiale sur la pauvreté, c’est tout l’édifice des politiques internationales de réduction de la pauvreté qui s’effondre. Les politiques d’ajustement structurel imposées par le FMI et la Banque mondiale depuis le début des années 1980 ... ont en fait aggravé les conditions de vie de centaines de millions de personnes dans le monde" (p.270).

Toussaint souligne qu’au moment même où « la Banque mondiale et le FMI faisaient l’éloge des régimes autoritaires ou dictatoriaux au pouvoir depuis plusieurs décennies dans les régions arabes, les braises de la révolte étaient prêtes à s’allumer » (p.275). La Banque insiste sur le fait que les éléments mécontents de la classe moyenne ont dominé le soulèvement et que l’inégalité n’a pas été un facteur majeur. D’autres commentateurs, cependant, ont documenté le rôle puissant des pauvres dans le Printemps arabe et ont montré que « le Moyen-Orient semble être la région la plus inégale du monde ... » (p.277).

Les limites de la compréhension de la menace de rébellion par la Banque sont clairement établies par sa détermination à mettre en œuvre les mesures mêmes qui la génèrent. Elle affirme de manière stupéfiante que pour « éviter une autre décennie perdue, un signal d’alarme fort doit résonner dans toute la région arabe... La tâche immédiate est d’ouvrir la porte à l’entreprise privée [et] de vaincre la résistance à la libéralisation des économies ... » (p.282).

Féminisme impérialiste

Bruneau montre comment "les plans d’ajustement structurel (PAS) sont synonymes de destruction de la protection sociale et des moyens de subsistance des populations du Sud

Le chapitre qui traite de l’impact des mesures de la Banque sur les femmes du Sud a été rédigé par Camille Bruneau. Le préjudice particulier qu’elles ont causé et le « genderwashing » (p.296) auquel la Banque s’est livrée sont tout à fait conformes au bilan qui ressort du reste du livre.

Bruneau montre comment « les plans d’ajustement structurel (PAS) sont synonymes de destruction de la protection sociale et des moyens de subsistance des populations du Sud. Ces phénomènes contribuent à l’accroissement des différentes inégalités et ont un impact particulier sur les femmes » (p.296).

Bruneau souligne le caractère réactionnaire de la « forme institutionnelle et impérialiste du féminisme de la Banque - un atout de plus dans la main du néolibéralisme, qui se cache désormais derrière le masque de la »préoccupation pour les droits des femmes. » (p.300).

En guise de conclusion, Toussaint rassemble les fils de son argumentation. Il affirme que « la Banque mondiale et le FMI sont des instruments despotiques aux mains d’une oligarchie internationale (une poignée de grandes puissances, leurs gouvernements et leurs sociétés transnationales) qui soutiennent un système capitaliste international préjudiciable à l’humanité et à l’environnement » (p.338).

Toussaint suggère que « les dettes dont le remboursement est exigé par ces institutions soient annulées, et que les institutions et leurs dirigeants soient traduits en justice » et conclut qu’« une nouvelle architecture internationale démocratique soit mise en place, qui favoriserait la redistribution des richesses et soutiendrait les efforts des peuples pour parvenir à une forme de développement socialement juste et respectueuse de la nature » (p.338).

Bien que l’on puisse affirmer que des relations internationales et des formes de développement véritablement justes nécessitent la défaite de l’ordre mondial impérialiste lui-même, il ne fait aucun doute que le défi lancé par Toussaint à la Banque mondiale et au FMI et son appel à leur abolition sont pleinement justifiés. En cette période de crise mondiale à plusieurs niveaux, la Banque mondiale reste un agent de la dette, de la pauvreté et de l’inégalité rampante, imposant un programme destructeur qui ridiculise le concept même de « développement ».

Le réquisitoire détaillé et puissant d’Éric Toussaint contre la Banque mondiale arrive à un moment crucial. Il devrait être lu par tous ceux qui veulent défier la domination et l’exploitation et contribuer à la lutte pour la justice mondiale.

Source : https://www.counterfire.org/article/the-world-bank-a-critical-history-book-review/

Notes

[1] Tous les numéros de page correspondent à l’édition en anglais du livre Banque mondiale : Une histoire critique. Cette édition est parue en août 2023 chez l’éditeur Pluto.

*****

Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d’avoir accès aux articles publiés chaque semaine.

Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d’avoir accès à ces articles.

Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :

Abonnez-vous à la lettre

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Sur le même thème : Livres et revues

Sections

redaction @ pressegauche.org

Québec (Québec) Canada

Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...