Parution le 27 mai 2025 au Québec
Parution le 22 août 2025 en Europe
Parce que le moment contemporain rend nécessaire la mise à jour du Boys club,
œuvre de Martine Delvaux désormais incontournable.
« J’avais accompli une tâche, une sorte de service public. C’était un geste de résistance, à mon sens nécessaire. Si j’avais pris plaisir en rédigeant les différents chapitres du livre, parce que j’aime enquêter, analyser et écrire, je n’ai jamais cessé de regretter devoir le faire. Et je n’ai jamais cessé d’avoir peur. »
Ils sont tournés les uns vers les autres. Ils s’observent et s’écoutent. Ils s’échangent des idées, des armes, de l’argent ou des femmes. Dans cet univers clos réservé aux hommes, le pouvoir se relaie et se perpétue à la façon d’une chorégraphie mortifère. Le boys club n’est pas une institution du passé, il est terriblement actuel et tentaculaire : État, Église, armée, université, fraternités, firmes... et la liste s’allonge.
Dans cette nouvelle édition revue et augmentée, Martine Delvaux analyse la portée historique et politique du procès de Mazan, déplore le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, la prise de pouvoir de la « broligarchie » et la montée des discours masculinistes dans l’espace public. À la manière d’une chasse à l’image, l’autrice traque aussi le boys club dans ses représentations au cinéma et à la télévision. Véritable plongée en eaux noires, ce livre nous invite à refuser coûte que coûte l’entre-soi au cœur de la domination masculine.
Écrivaine et militante féministe, MARTINE DELVAUX est professeure de littérature des femmes à l’Université du Québec à Montréal.
Le boys club fait partie de la liste des 25 nouveaux classiques de la littérature québécoise, selon La Presse.
« Avec Le boys club, Martine Delvaux, une des intellectuelles les plus influentes de ce premier quart de siècle, signait son œuvre maîtresse, celle qui contient la somme de tous ses engagements. En faisant la démonstration que même si les tavernes sont ouvertes aux dames, les lieux de pouvoir demeurent le fief des hommes, elle braquait une salutaire lumière sur une société qui préfère se gargariser du mot « égalité » que d’ouvrir les yeux sur toutes ces antichambres où elle peine à advenir. Elle offrait aussi à ses lectrices les mots pour nommer ce qu’elles avaient déjà sans doute toutes vécu dans leur chair. » — Dominic Tardif, La Presse
Près de 15 000 exemplaires vendus au Québec et en Europe. Publié en format poche chez Payot Rivages en 2021 et traduit en espagnol (Península / Planeta, 2023) et en anglais (Talonbooks, 2024)
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