Associer des préjugés à une cause, et finalement à un individu, camoufle les véritables enjeux, et nous plonge dans l’obscurantisme. Il prétend que ceux qui expriment des désaccords avec « l’ultragauche » sont nécessairement des mercenaires ou des chiens de garde de l’Empire. Mais de qui parle-t-il au juste ? Qui est cette soi-disant ultragauche ? S’agit-il d’Amir, de Québec Solidaire ou d’une gauche plus large ? On ne sait pas. En tout état de cause ces propos ne sont pas ceux d’Amir.
Si comme il le prétend on doit éviter de « caricaturer l’adversaire sous le signe du mal radical », alors reprenons le débat là où il doit être ; que peut-on faire pour obliger Israël à respecter le droit international ? Que peut-on faire pour libérer le peuple Palestinien de l’enclave qui le tue à petit feu ? La campagne BDS vise à faire pression sur le gouvernement d’Israël de façon pacifique. S’il y a d’autres moyens, le débat reste ouvert. Peut-être monsieur Bock-Côté préférerait-il participer à la mission navale d’aide humanitaire ?
Il est bien aisé de faire des débats rhétoriques et dénoncer, mais pour l’heure il est urgent d’apporter des solutions et permettre à un peuple détruit par des mois de bombardements de retrouver le droit à la vie et à la liberté.