Édition du 16 avril 2024

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Québec

Extrait du texte Critique de la mythologie lupine

Au-delà du Printemps 2015 - Esquisse d'une nouvelle stratégie pour le mouvement étudiant

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Aller au-delà du Printemps 2015 signifie non seulement dépasser le fétichisme organisationnel des groupes affinitaires, mais remplacer la conception événementielle de la grève générale en envisageant celle-ci comme un moment situé au sein d’un processus historique plus grand. Il ne s’agit pas ici de faire une critique morale de l’idéologie insurrectionnaliste, mais de surmonter les contradictions théoriques et pratiques du mouvement étudiant. Si la grève générale de 2012 fut menée dans une perspective de syndicalisme de combat et de mobilisation de masse mais limitée aux revendications étudiantes, et que le Printemps 2015 fut animée par une logique affinitaire dans une visée de grève sociale, une nouvelle voie stratégique consiste à opter pour un syndicalisme combatif élargi par l’organisation d’une grève de masse du milieu de l’éducation.

En reprenant l’analogie des animaux totems de la mythologie autochtone, il ne s’agit pas de remplacer l’imaginaire du Loup par celui de la Tortue, symbolisant une démarche lente, prudente et diplomatique, mais à s’appuyer sur la figure de l’Ours. Celle-ci représente la puissance brute, l’introspection, la force d’âme et le courage, prêt à mener un long combat après une période d’hibernation. Nul besoin ici de reprendre l’iconographie de l’Ours par des slogans et des images à contenu performatif sans portée stratégique réelle, mais de réfléchir sérieusement aux conditions sociales et aux modalités d’organisation d’une mobilisation populaire effective. Cela signifie de rompre avec l’idée mythique de la grève sociale susceptible de surgir par l’excitation des sentiments révolutionnaires, et de combiner le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté en revenant à la conception de la politique comme art stratégique.

Pour ce faire, il faut articuler les capacités organisationnelles des associations syndicales (mobilisation des ressources), le contexte de compression budgétaire dans l’ensemble du milieu de l’éducation (structure d’opportunité politique) et une définition de revendications collectives susceptibles de rallier plusieurs types d’acteurs et de susciter un large appui de la population (cadrage des enjeux). En effet, la médiation entre l’organisation, l’opportunité et l’action s’opère à travers les significations et les définitions communes que les acteurs donnent à leur situation. Une mobilisation massive dans un contexte sociohistorique donné doit d’abord répondre clairement à une question toute simple : pourquoi faire la grève ? La réponse : l’intégrité du système d’éducation est directement menacée par l’austérité.

Quelle est la différence avec les revendications de la présente grève ? D’une part, les principales revendications du Printemps 2015 sont d’une portée trop générale : la grève s’inscrit dans une lutte globale contre l’austérité en santé, en éducation et dans les services sociaux (coupures, gel des embauches, hausses de frais, privatisation et marchandisation), contre les projets d’exploitation et de transports des hydrocarbures, contre le profilage et la répression politique et pour la défense des droits syndicaux (lutte contre la réouverture des conventions collectives, l’attaque contre les régimes de retraite et contre les lois spéciales, etc.). Comment décliner des larges demandes comme l’abandon complet des mesures d’austérité du Parti libéral et la cessation des activités d’extraction et de transport d’hydrocarbures sur le territoire québécois, par des revendications concrètes susceptibles de négociation pouvant déboucher sur des gains ? En laissant aux associations locales le soin de formuler leur liste personnelle de demandes ? Par exemple, une proposition de grève du Cégep du Vieux-Montréal « revendiquait entre autres la fin des mesures d’austérité « pour toujours », l’abolition de la loi 3 sur les régimes de retraite et l’abolition du règlement P-6 dans la métropole. » [1]. De son côté, tandis l’Association facultaire des étudiant-es en sciences humaines de l’UQAM exige :

« La fin immédiate des basses manœuvres juridiques de l’administration de l’UQAM (injonction et poursuites contre des étudiant-es militant-es) ; la réadmission à la maîtrise de René Delvaux, expulsé en catimini pour l’écarter du C.A. ; que les 22 arrêté-es du mercredi 8 avril ne soient pas poursuivi-es et ne soient les cibles d’aucune sanction administrative ; la fin du recours aux services du SPVM, et l’interdiction de leur intervention et de leur circulation dans les espaces physiques de l’UQAM ; la rupture du contrat avec l’agence de répression professionnelle Gardium ; le renvoi des fier-es-à-bras embauché-es par l’administration de l’UQAM en tant qu’« agent-es de sécurité » pour semer la peur ; le retrait des caméras de répression installées depuis 2012 ; le réinvestissement immédiat des fonds de sécurité dans l’enseignement, la recherche et les services à la communauté universitaire ; la démission, sans indemnité de départ, du recteur Robert Proulx, du secrétaire général Normand Petitclair, de la directrice des services à la vie étudiante Manon Vaillancourt, de la vice-rectrice et des vice-recteurs Diane Demers, Marc Turgeon et René Côté, de la présidente du C.A. Lise Bissonnette, de même que de Marcus Morin, mercenaire affecté au renforcement de la répression du Service de la prévention et de la sécurité, etc. » [2]

Bien que nous puissions être d’accord avec chaque revendication prise isolément, cette liste d’épicerie marque le passage d’une généralité excessive à un particularisme extrême. La grève sociale espérée s’est transformée en une série de luttes fragmentées pour le droit de manifester. Bien que la lutte contre la répression politique soit absolument essentielle (nous y reviendrons plus loin), il est difficile d’établir un rapport de force suffisant vis-à-vis des autorités administratives et publiques dans un contexte de dispersion des énergies et d’improvisation. Indépendamment des résultats concrets des féroces luttes actuelles (dont nous devrons faire un sérieux bilan critique une fois la grève du printemps terminée), il faut réfléchir dès maintenant à la poursuite de la mobilisation au-delà du Printemps 2015. Pour ce faire, il faut élaborer un espace de revendications qui trouve un équilibre délicat entre le général et le particulier, afin d’éviter le double piège des demandes abstraites (lutter contre le capitalisme ou le néolibéralisme) et des revendications sectorielles qui limitent le potentiel de généralisation.

Comme il n’est pas possible de miser sur une hausse substantielle des droits de scolarité pour déclencher une grève, la stratégie consiste à bloquer les coupures massives dans le système d’éducation, l’augmentation famélique de 0,2% lors du dernier budget Leitao représentant les pires compressions depuis 20 ans. Comme le budget du Ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche représente 15,8 milliards $, et que l’augmentation des coûts (incluant l’inflation) représente environ 3%, le système d’éducation dans sa globalité doit composer avec une hausse de seulement 31,6M$, alors que l’augmentation des coûts supposerait un investissement d’au moins 474M$, en plus du sous-financement chronique accumulé depuis 20 ans à cause de la loi sur l’équilibre budgétaire adoptée par Lucien Bouchard en 1996. Dans un contexte de faible croissance économique, l’esprit du déficit zéro, érigé en dogme, devient la principale justification de l’austérité.

Ainsi, ce n’est pas seulement les étudiant-es, mais l’ensemble des écoles primaires et secondaires, les commissions scolaires, les cégeps et les universités, les élèves, les professeur-es, les employé-es, les chargé-es de cours, et les administrations d’établissement qui seront directement touchées par ces coupures. Pour réclamer quelque chose d’unificateur, il faut demander un réinvestissement massif dans le système d’éducation par une proposition claire : l’injection immédiate d’un milliard de dollars supplémentaires dans le système d’éducation. L’objection facile, « on n’a pas d’argent », pourra facilement être réfutée par la campagne de la Coalition opposée à la tarification et la privatisation des services publics, 10 milliards$ de solutions. L’alternative à l’austérité se résume à une idée simple : justice fiscale : 1G$ par l’ajout de 10 paliers d’imposition, 1,2G$ en augmentant l’impôt des entreprises à 15%, 600M$ en rétablissant la taxe sur les institutions financières, 1,3G$ en luttant contre l’évasion fiscale et la corruption et la mauvaise gestion dans l’octroi des contrats gouvernementaux, 1G$ en contrôlant le coût des médicaments et en instaurant un régime public d’assurance médicaments, etc.

Ainsi, la grève de masse n’aurait pas pour but de défendre les intérêts particuliers des étudiant-es, des professeur-es, etc., mais l’intérêt général, l’intégralité du système d’éducation, en prônant des mesures politiques qui pourraient permettre de financer les services publics (santé, garderies, transports, etc.) et de réduire le fardeau fiscal des classes moyennes et populaires. Autrement dit, la lutte passerait de la phase économique-corporative à la phase éthico-politique. 1G$ pourrait susciter l’adhésion des étudiant-es, chargé-es de cours, professeur-es et même des recteurs qui militent depuis longtemps contre le sous-financement du système post-secondaire. Évidemment, nous ne devons nous acharner à convaincre les dirigeant-es des administrations publiques qui sont situées dans une position de classe contradictoire en s’octroyant des salaires faramineux et des indemnités de départ indécentes, mais la revendication d’un réinvestissement massif dans le réseau de l’éducation les mettrait face à leurs contradictions en faisant jouer la dissonance cognitive contre eux dans le cas où ils appuieraient le gouvernement libéral.

Par ailleurs, la revendication principale d’1G$ jumelée aux mesures de justice fiscale (10G$ de solutions) pourrait s’accompagner d’une revendication visant à répondre au problème de la dette : un audit citoyen sur la dette publique. Il s’agit d’un outil pédagogique formidable pour contester l’idéologie austéritaire, en permettant « aux citoyens de se réapproprier la question de la dette publique, et à partir de là les grandes questions de politique économique, comme des enjeux démocratiques. Il s’agit d’engager un examen public approfondi de quelques questions clés. D’où vient la dette publique – celle de l’État, des collectivités locales, des établissements publics ? Quelle est la part du coût du sauvetage des banques ? De la crise économique et financière, des plans de relance ? Des niches et cadeaux fiscaux successifs ? Des taux d’intérêts abusifs ? De l’évasion et de la fraude fiscales ? Des dépenses ou interventions militaires nuisibles ? Une partie, et laquelle, peut-elle être considérée comme illégitime, c’est-à-dire contractée au mépris de l’intérêt général et à ce titre faire l’objet d’une annulation ? Qui détient les titres de la dette ? Comment alléger sa charge sans spolier les petits épargnants ? Qui spécule sur elle ? Par quels mécanismes la dette publique est-elle aujourd’hui instrumentalisée pour détruire l’État social ? Quelles leçons tirer des récentes expériences (Argentine, Équateur, Islande…) où la dette publique a été en partie répudiée ? Quelles alternatives mettre en place, au plan local, national et fédéral ? » [3]

À l’instar d’une initiative citoyenne similaire en France, un collectif national pour un audit citoyen de la dette publique pourrait être créé afin de rassembler toutes les organisations et tous les citoyen-nes qui partagent ses objectifs, les partis politiques qui soutiennent sa démarche y participant en tant qu’observateurs, et pouvant, avec son accord, s’associer à ses initiatives. Ce collectif pourrait constituer une base documentaire rassemblant les données et analyses pertinentes pour comprendre et mettre en débat l’origine, l’état actuel et l’instrumentalisation de la dette publique ; stimuler la réflexion sur les alternatives à l’austérité ; exiger des pouvoirs publics qu’ils mettent à la disposition du collectif l’ensemble des informations économiques et financières pertinentes pour l’établissement d’un diagnostic précis de la situation ; publier des documents – écrits et audiovisuels, synthétiques et accessibles à tous, expliquant les enjeux et mécanismes à l’œuvre, y compris par le biais d’un site web autonome ; impulser la création de comités locaux d’audit de la dette publique, organiser des débats publics et des actions citoyennes à l’échelle locale et nationale, etc.

Si les trois premières revendications (1G$ dans le système d’éducation, 10G$ de justice fiscale et audit citoyen de la dette) renvoient à la répartition de la richesse sociale et au financement des services publics en attaquant l’austérité à la source, il reste que le réseau universitaire s’engouffre dans une logique utilitariste de marchandisation, de compétition, de dépenses immobilières et publicitaires croissantes, de construction de campus satellites et de cours à distance afin de maximiser la rentabilité des organisations au détriment de la qualité de l’éducation. Il ne suffit pas de demander plus d’argent, il faut encore assurer une allocation des ressources en fonction des besoins. Cela implique d’abolir le financement par tête de pipe instauré au tournant des années 2000 par le ministre de l’Éducation de l’époque, François Legault, qui remplaça la formule de financement historique en fonction des besoins des institutions avec des ajustements particuliers, par un système de financement basé exclusivement sur le volume et la nature de l’effectif étudiant en équivalence au temps plein (EEETP). « Actuellement, on finance à 100 % selon le nombre d’étudiants, par tête de pipe. Il y en a qui commencent à dire que ça amène des effets pervers, que c’est une course à la clientèle, une surmultiplication de programmes ou de déploiements de délocalisations, et oui, peut-être qu’il faut songer à remettre ça en question », a affirmé le ministre Pierre Duchesne en janvier 2013. [4]

À ce financement injuste et peu efficient, il faut également veiller à la gestion des ressources financières non seulement par une caste de managers privilégiés au sein des conseils d’administration, mais par l’ensemble de la communauté universitaire. Il s’agit d’éviter des situations absurdes où des hauts dirigeants grassement payés (le recteur de l’Université Laval gagne 355 000$ par année) se votent des prolongations de salaire à 90% pendant six ans après la fin de leur mandat, tout en imposant des abolitions de programmes et des compressions dans les Facultés et la bibliothèque (800 000$ dans le budget de la bibliothèque) [5]. L’idée est d’instituer des budgets participatifs dans l’ensemble des institutions d’éducation, du primaire à l’université en passant par les commissions scolaires, afin d’assurer la démocratisation du budget, la transparence et l’efficience dans la gestion des finances publiques, et l’allocation équitable des ressources en fonction des besoins exprimés. Si une ville de 1,5 million d’habitants comme Porto Alegre au Brésil peut faire fonctionner un budget participatif, pourquoi ne pas introduire de tels dispositifs démocratiques dans la gestion des universités afin de permettre aux étudiant-es, employé-es, chargé-es de cours, et professeur-es d’avoir leur mot à dire dans le développement de leur communauté ?

À l’heure où les élections dans les commissions scolaires seront abolies, pourquoi ne pas s’inspirer de l’expérience de Poitou-Charentes en France, où « la réorganisation d’ensemble de l’administration régionale chargée des établissements scolaires sous une direction unique issue du « budget participatif des lycées », opérée au printemps 2008, est la preuve que la démocratie participative peut contribuer à la modernisation de l’administration » ? [6] Ainsi, il faut dès maintenant contribuer à rendre légitime l’idée d’une co-gestion des établissements scolaires à toutes les échelles, tout comme la « gratuité scolaire » fut lancée dans l’espace public et rendue crédible à force de débats, même si la revendication initiale était d’abord de bloquer la hausse des frais de scolarité.

Il faut saisir la fenêtre d’opportunité de la lutte contre l’austérité pour revendiquer, non pas plus de financement pour des institutions gérées sur un modèle technocratique, mais une démocratisation radicale et une meilleure gestion des fonds publics pour assurer la qualité de l’éducation, la transparence, l’équité, etc. Le discours anti-corruption et anti-bureaucratie, généralement monopolisé par la droite qui prône les privatisations, pourrait ainsi être retourné en faveur de l’instauration d’un régime de démocratie participative, lequel pourrait être généralisé dans le réseau de la santé et les autres services publics, les municipalités, etc. Le slogan, surprenant pour un mouvement de gauche, pourrait être : « à bas la bureaucratie, vive la démocratie ! »

Enfin, le dernier groupe de revendications doit être la défense du droit de contestation, qui représente le pilier de l’autonomie de la société civile et de la liberté politique. Il est absolument essentiel de défendre les droits fondamentaux (liberté d’expression, d’association, de réunion publique) en revendiquant l’abrogation immédiate des lois anti-manifestations à l’échelle municipale et nationale (règlement P-6 à Montréal, règlement « sur la paix et le bon ordre » à Québec, article 500.1 du code de la sécurité routière, etc.), la fin de la judiciarisation des conflits (retrait des injonctions), la fin du profilage et de la répression politique, etc. Par ailleurs, la question délicate du « droit de grève » du mouvement étudiant doit être remise en avant-plan. Alors que certains réclament l’encadrement légal, d’autres affirment tout bonnement qu’il n’existe pas, l’éducation étant ainsi réduite à un « don » des autorités, un produit, une marchandise. Il s’agit d’abord d’assurer la reconnaissance des droits collectifs et de décriminaliser le mouvement étudiant. Cela n’implique pas nécessairement la légalisation et l’encadrement juridique du droit de grève, mais au moins une réelle reconnaissance du droit d’usage des pratiques étudiantes qui ne doivent plus être bafouée par les impératifs administratifs et l’opinion des dirigeants politiques.

Voilà donc quelques propositions pour assurer la suite des choses au-delà du Printemps 2015. Elles devront être débattues plus largement au sein du mouvement étudiant et du milieu de l’éducation en général, afin que les graines semées ce printemps soient récoltées à l’automne. Si la mobilisation intempestive des « meutes », les multiples grèves à durées variables, les grandes manifestations et l’appel large à la grève sociale ont eu le mérite d’introduire le débat sur l’austérité dans l’espace public et de contester directement l’autorité du gouvernement, il faut faire en sorte que l’ « éventuel retour en classe ne marque pas l’essoufflement de notre mouvement, mais s’inscrive bien plutôt dans une stratégie à part entière, par laquelle notre contestation à grande échelle des politiques d’austérité gagnera en force et en nombre. » [7]

Résumé des revendications d’une éventuelle grève de masse du milieu de l’éducation :

1. Plus d’argent pour tout le monde : 1G$ en éducation, 10G$ de solutions fiscales, audit citoyen de la dette.

2. Des fonds mieux gérés par nous : abolition du financement par tête de pipe, budgets participatifs dans l’ensemble des institutions scolaires.

3. On a le droit de contester : abolition des règlements anti-manifestation, fin de la répression politique, reconnaissance du droit de grève.


[4Jessica Nadeau, Universités : Duchesne prêt à revoir le mode de financement, Le Devoir, 18 janvier 2013.
http://www.ledevoir.com/societe/education/368721/universites-duchesne-pret-a-revoir-le-mode-de-financement

[5Compressions à l’Université Laval : la bibliothèque et des programmes touchés, Radio-Canada, 5 février 2015.
http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/02/05/010-compression-universite-bibliotheque.shtml

[6Yves Sintomer, Anja Röcke et Julien Talpin, « Démocratie participative ou démocratie de proximité ? Le budget participatif des lycées du Poitou-Charentes », L’Homme et la société, no. 172-173, 2009, p.303-320.
http://www.cairn.info/revue-l-homme-et-la-societe-2009-2-page-303.htm

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