Fournier, qui est enseignant à l’école secondaire Paul-Arseneau, avoue vouloir faire du développement durable l’enjeu central de cette campagne dans la circonscription.

D’entrée de jeu, il cible le projet d’oléoduc Énergie Est de la compagnie TransCanada, qui a dans sa mire de passer par L’Assomption et L’Épiphanie.

Il s’agit d’un pipeline de 4 500 kilomètres, qui transportera plus de 1 million de barils de pétrole brut par jour de l’Alberta et de la Saskatchewan vers l’est du pays.

Selon une étude de l’Institut Pembina, l’oléoduc Énergie Est pourrait générer autant de pollution que sept millions de voitures.

Le candidat solidaire trouve par ailleurs dangereux qu’un projet d’une telle ampleur soit proposé à proximité des habitations, des terres agricoles et des sources d’approvisionnement en eau potable. Car tôt ou tard, les oléoducs connaissent des fuites ou des bris causant des déversements. Qui veut d’une telle installation à proximité de chez lui ?

Surtout lorsqu’on sait que, selon le dernier rapport de l’Office national de l’énergie (ONÉ), la compagnie TransCanada n’est pas conforme aux règles fédérales, et ce, à bien des égards, notamment en matière de sécurité.

Et comme le mentionnait Andrés Fontecilla, porte-parole et président de Québec Solidaire, en entrevue au Soleil en août dernier : « « les bénéfices pour le Québec sont très incertains ». « Ce projet n’est pas destiné à l’activité économique du Québec, mais bien à l’exportation vers les marchés mondiaux, plus particulièrement les États-Unis » (…) Il doute que le projet puisse créer des emplois permanents, et craint que seule l’industrie de la construction puisse en bénéficier, mais pour un temps limité. »

Québec solidaire veut progressivement abandonner les énergies fossiles pour privilégier le développement d’énergies vertes, créatrices d’emplois pour les régions et moins risquées pour l’environnement.