Le projet de terminal pétrolier de Belledune est situé au Nouveau-Brunswick, mais les centaines de wagons traverseront le Québec d’ouest en est avant d’être transbordés et de sillonner la Baie-des-Chaleurs par superpétroliers. « La population du Québec,du Nouveau-Brunswick et de plusieurs nations autochtones s’opposent à Énergie-Est pour d’excellentes raisons, qui sont pour la plupart tout aussi valables peu importe le mode de transport du pétrole utilisé » affirme Maude Prud’homme de Tache d’huile
» Le gouvernement se rallie au bon sens en incluant l’émission de GES qu’implique le projet Énergie Est, d’autant plus que les Québécois-e-s ne veulent pas être complices de cette hausse inappropriée à la situation climatique actuelle. »Sachant que le réchauffement climatique nous affecte de plein fouet, tout le transport d’hydrocarbures doit être considéré pour sa contribution aux émissions globales des gaz à effet de serre. »
Notons que le transport ferroviaire (souvent vers des installations maritimes) se multiplie et risque de continuer à le faire, les producteurs cherchant à exporter leurs produits pétroliers. (1)
En somme, vu la nature des activités d’extraction et compte tenu des risques qu’il comporte, un BAPE est minimal concernant le transport de pétrole non conventionnel que ce soit par oléoduc, trains ou bateaux, et entre temps, un moratoire s’impose.
Le mouvement Tache d’huile réunit des gens qui ont à cœur le respect des écosystèmes et des communautés de la péninsule Gaspésienne. Solidaire des organisations similaires dans le golfe du Saint-Laurent, aux Îles-de-la-Madeleine et à Anticosti, Tache d’huile informe et mobilise sur le dossier des hydrocarbures en Gaspésie. Conscient des dangers encourus, le mouvement demande la suspension immédiate des travaux relatifs aux hydrocarbures ainsi que des consultations valables sur le développement de cette filière dans la péninsule.
1.http://metronews.ca/news/canada/1217293/transcanada-still-eyeing-rail-business/