« Trump humilie la planète entière »
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Né en 1950, Dominique Vidal a étudié la philosophie et l’histoire. Journaliste depuis 1968, professionnel depuis 1973, il a notamment travaillé dans les rédactions des hebdomadaires "France Nouvelle" et "Révolution", puis du quotidien "La Croix". Après avoir coordonné les activités internationales du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ), il a fait partie, de 1995 à 2010, de l’équipe permanente du "Monde diplomatique", dont il a en particulier créé le réseau d’éditions internationales et coordonné les Atlas. Spécialisé dans les questions internationales et notamment le Proche-Orient, il vient de publier "Antisionisme = antisémitisme ? Réponse à Emmanuel Macron" (Libertalia, 2018). Auparavant, il avait sorti "Comment Israël expulsa les Palestiniens 1947-1949" (Éditions de l’Atelier, 2007, avec une postface de Sébastien Boussois) ; "Israël, une société bousculée. Vingt-cinq années de reportage" (Editions du Cygne, 2007) ; et "Le Mal-être juif" (Agone, 2003). Dominique Vidal a écrit en collaboration avec Alain Gresh : "Les 100 Clés du Proche-Orient" (dernière édition avec Emmanuelle Pauly chez Fayard, 2011) ; ; "Palestine 47 : un partage avorté" (dernière édition chez André Versaille, 2007) ; "Golfe : clefs pour une guerre annoncée" (Le Monde Éditions, 1991) ; et "Proche-Orient : une guerre de cent ans" (Messidor, 1984). Depuis 2010, il dirige avec Bertrand Badie l’annuel collectif "L’état du monde", chez La Découverte. Le dernier en date, paru en 2018, s’intitule "Le Retour des populisme". Autres ouvrages : "L’Opinion, ça se travaille… Les médias, l’OTAN et la guerre du Kosovo" (Agone, Marseille, dernière édition 2015 avec Serge Halimi, Henri Maler et Mathias Reymond) ; "Le Proche-Orient, les banlieues et nous" ( Éditions de l’Atelier, 2006 avec Leila Shahid, Michel Warschawski et Isabelle Avran) ; "Le Mal-être arabe. Enfants de la colonisation" (Agone, 2005 avec Karim Bourtel) ; "Les historiens allemands relisent la Shoah" (Complexe, 2002) ; " Promenades historiques dans Paris" (Liana Levi, 1991 et 1994, avec Christine Queralt) ; "Portraits de China Town, le ghetto imaginaire" (Autrement, 1987, avec Éric Venturini). Chez Sindbad/Actes Sud, Dominique Vidal a coordonné "Palestine-Israël : un Etat, deux Etats ?" (2011) et "Palestine : le jeu des puissants" (2014). Chez Demopolis, il vient de diriger "Les Nationalistes à l’assaut de l’Europe".
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Ce qui est le plus étonnant dans la guerre contre Gaza, c’est… l’étonnement de nombreux observateurs – journalistes, mais aussi chercheurs – devant l’escalade génocidaire d’Israël. Cette apparente surprise, lorsqu’elle est sincère, découle notamment d’une sous-estimation du changement qualitatif (…)
J’ai participé samedi - en visuel- à un colloque organisé à l’Université libre de Bruxelles sur « L’antisémitisme instrumentalisé ». Voici l’intervention que j’y ai présentée.
Le 20 mai, l’Iremmo-Suds organisait à Marseille une journée consacrée à la parution d’« Araborama » intitulé « Ce que la Palestine a apporté au monde ». À cette occasion j’ai présenté, devant 120 personnes, une conférence sur « La voix étouffée des nouveaux historiens ».
Le lycée Saint-Exupéry de Mantes m’a invité hier à donner une conférence à ses étudiants, dont les candidats à l’Institut d’études politiques de Paris. Le hasard a voulu que cette rencontre intervienne en pleine crise en Israël, deux jours après le premier recul de Benyamin Netanyahou. D’où ces (…)
S’il réussit à redevenir Premier ministre le 1er novembre, Benyamin Netanyahou le devra avant tout à ses alliés ultranationalistes, Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir. Et il devra en payer le prix : les associer au pouvoir avec des ministères importants. Il formerait ainsi le gouvernement le (…)
Un livre de Jacques Bendelac « Les années Netanyahou. Le grand virage d’Israël » paru chez L’Harmattan.
À six semaines des élections où le leader de la droite israélienne tente, pour la cinquième fois en quatre ans, de reprendre le pouvoir, il faut lire son portrait-bilan global que propose l’économiste israélien Jacques Bendelac dans son livre « Les années Netanyahou. Le grand virage d’Israël » (…)
Voici 40 ans, un terrible massacre se déroulait dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, laissés sans protection par le retrait de la Force multinationale. Si l’identité des tueurs – phalangistes – est connue, la responsabilité d’Israël a longtemps fait débat. Et pourtant les preuves se (…)
Depuis que ma mère est rentrée au petit matin, le 18 octobre 1961, la tête ensanglantée, le souvenir de ce massacre me hante. Il est plus que temps, qu’Emmanuel Macron reconnaisse ce crime d’État et son long déni, en fasse condamner les coupables, garantisse un accès libre aux archives afin que (…)
Tel-Aviv a fêté l’événement tard dans la nuit, place Rabin, d’une seule voix : « Adieu, Bibi ! » Et, en écho, la presse française titre sur ce cri. Au risque, comme dit le proverbe, de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Comment dit-on, en hébreu, « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué » ? À quelques jours du vote de confiance de la Knesset sur le « gouvernement (auto-proclamé) du changement », ce proverbe s’impose avant tout commentaire.
À une semaine (24 mars NDLR) de la quatrième élection législative anticipée en deux ans, les Israéliens n’ont pas encore fait leur choix. Benyamin Netanyahou reste victime d’un très fort « degagisme », mais aucune alternative progressiste ne s’affirme. Israël va-t-il à nouveau confier son sort à (…)
Le 15 septembre, Israël, les Émirats arabes unis et Bahreïn signaient, sous l’égide de Donald Trump, les accords pompeusement baptisés « d’Abraham ». Ces documents qui se parent du beau nom de paix sont-ils aussi historiques que la plupart des médias l’ont prétendu ?
Ce texte est un extrait de la Corona Chronique 3 par Pierre Rousset parue sur le site Europe Solidaire Sans Frontières, 29 mai 2020. C’est une réflexion venue d’Europe (France) susceptible d’intéresser les personnes qui ont à coeur le sort qu’on réserve aux vieilles et aux vieux dans nos sociétés.
Paradoxalement, alors que les médias parlent souvent des juifs de France, les éditeurs leur consacrent peu de livres sérieux. Et lorsqu’il s’en publie un, il provoque une levée de boucliers chez les inconditionnels d’Israël. Il suffit de lire Les Juifs de France entre République et sionisme de (…)
Le scrutin du 17 septembre ressemblait moins à des élections législatives qu’à un plébiscite. Tout indique, à ce stade, que Netanyahou l’a perdu. Voici de premières réflexions sur les élections israéliennes. Elles seront confirmées - ou infirmées - par les résultats définitifs.
Ce qui intéresse le gouvernement israélien et nombre de ses soutiens n’est pas le combat tout à fait justifié contre l’antisémitisme, comme le prouve le flirt de Benyamin Nétanyahou avec des forces d’extrême droite en Europe. Il s’agit avant tout de dévoyer ce combat pour discréditer la (…)
Autrefois, en France, à chaque passage à niveau, un panneau mettait en garde piétons et automobilistes : « Attention, un train peut en cacher un autre. » Quiconque s’intéresse au dernier livre d’Éléonore et Eytan Bronstein, "Nakba. Pour une reconnaissance de la tragédie palestinienne en Israël" (…)
« Une loi mauvaise pour Israël et mauvaise pour le peuple juif. » Qui juge aussi sévèrement le nouveau texte constitutionnel adopté cet été par la Knesset, le Parlement israélien ? Un intellectuel critique, comme l’écrivain David Grossmann, l’historien Zeev Sternhell ou le cinéaste Amos Gitai ? (…)
En Europe, on assiste à une montée de l’extrême droite qui s’installe même au pouvoir, de l’Autriche à la Pologne. Le premier ministre Benyamin Nétanayhou a décidé de se rapprocher de ces mouvements, au nom de la lutte contre l’islamisme, quitte à fermer les yeux sur leur antisémitisme.
Le 16 juillet 2017, le président de la République prononce un discours à la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv. Non seulement Emmanuel Macron avait invité le premier ministre israélien à cette cérémonie, non seulement il lui avait donné du « cher Bibi », mais, à la fin de (…)
Un sondage n’est qu’un sondage. Mais les enquêtes dont on trouvera ici les liens, réalisées par deux instituts considérés comme sérieux, ont été étonnamment peu médiatisées. Et pour cause : elles confirment la dégradation sensible de l’image d’Israël dans l’opinion française.
Je partage avec les signataires du Manifeste des 300 une seule conviction : la lutte contre l’antisémitisme constitue un impératif moral et politique majeur, dans une société encore rongée par toutes les formes de racisme. Il en va de l’avenir de la démocratie et donc de la République. Mais je (…)
Annoncé depuis plusieurs années, un projet de loi fondamentale sur l’« État-nation du peuple juif », particulièrement inquiétant dans beaucoup de ses aspects, devrait être maintenant proposé au vote de la Knesset, le Parlement israélien. Plusieurs lectures sont formellement prévues mais, après (…)
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...