Cet accord, décrié par un grand nombre de citoyens des pays signataires, éclipserait l’ALENA dans sa capacité à étouffer la démocratie au profit des multinationales. En effet, la disposition relative au règlement des différends entre investisseurs et États est un frein important à l’élaboration de politiques environnementales et sociales par les gouvernements. Elle permet aux multinationales de poursuivre un État souverain pour perte de profits escomptés découlant de décisions démocratiques. En outre, cet accord menace des milliers d’emplois et hypothèque la santé des citoyens en prolongeant la durée des brevets pharmaceutiques. Sur les 30 chapitres que compte le PTP, seulement deux portent sur l’élimination des tarifs et six sur les questions commerciales habituelles.
