Dès leur arrivée, les femmes pouvaient voir des bannières installées sur le devant du Patro.
L’organisation de l’avant midi mettait l’accent sur la réflexion. C’est d’abord un panel avec les trois porte parole nationaux soit Pénélope Guay, Émila Castro et Julie Antoine qui ont répondu aux questions de l’animatrice Houmou super enthousiaste et super mobilisante. Elle a d’ailleurs fait un rapt en début de conférence pour nous mettre dans l’action. Vous le trouverez à la fin de l’article. .
Pénélope a mis en évidence le sort des femmes autochtones. Julie Antoine a mentionné la situation des femmes au prise avec des violences et Émilia Castro a insisté sur la nécessaire convergence des luttes dans la climat politique actuel.
Les femmes pouvait ensuite choisir différents ateliers de réflexion sur la ville, l’écoféminisme, la diversité etc.
Dans les aires ouvertes des biographies de femmes expliquaient le problème Mathilde qui consiste à
mettre en évidence des femmes qui ont vu leurs recherches et leurs découvertes spoliées par des collègues masculins invisibilisant tout leur apport a la science.
D’autres biographies de femmes permettaient de valoriser le courage des femmes qui devenaient les premières à franchir des chasses garder des hommes que ce soit en génie, en justice, en pouvoir autochtone etc.
Une donnerie a aussi connu du succès et les vingt kiosques animées par des bénévoles de groupes ont aussi été visité. Beaucoup de femmes se sont fabriqué des tee shirt avec des slogans à l’atelier de sérigraphie. D’autres ont posé des questions sur la grossesse et les services à la maternité, la problématique des hormones, les statistiques sur la pauvreté des femmes. D’autres ont travaillé avec des femmes artistes pour une peinture collective et aussi pour des empreintes en argile
Danss l’après midi ce sont des ateliers créatifs qui ont été mis sur pied : fabrication de macarons, de pancartes de chanson, auto défence féministe etc.
À 15 hrs les femmes ont assisté à une pièce de théâtre qui, a partir des trois thèmes de la Marche : pauvreté, violence et climat ont mis en scène des situations concrètes que vivent les femmes. Ce fut très apprécié.
Le Village féministe a transformé les corridors du Patro en boulevards féministes avec des noms de femmes. De même que les escaliers et les salles d’atelier. Des noms de femmes discriminées comme autochtones, femmes noires ou femmes handicapées ont aussi eu leur place dans la toponymie du Village.Tout ceci pour préparer l’action de visibilité qui clôturait la rencontre et qui consistait à afficher des noms de femme en protestation à la toponymie de la Ville de Québec presqu’exclusivement masculine.
Une belle journée qui mettait bien la table pour la manifestation du lendemain.
******
Abonnez-vous à notre lettre hebdomadaire - pour recevoir tous les liens permettant d’avoir accès aux articles publiés chaque semaine.
Chaque semaine, PTAG publie de nouveaux articles dans ses différentes rubriques (économie, environnement, politique, mouvements sociaux, actualités internationales ...). La lettre hebdomadaire vous fait parvenir par courriel les liens qui vous permettent d’avoir accès à ces articles.
Remplir le formulaire ci-dessous et cliquez sur ce bouton pour vous abonner à la lettre de PTAG :
Un message, un commentaire ?