« Il faut imaginer tout et son contraire. »
Source inconnue.
Le film Ailleurs de Samuel Matteau est très intéressant et surtout très bien monté.
La ville de Québec est à peine reconnaissable. L’intrigue se déroule principalement dans l’univers underground des squatteurs de la « Vieille capitale ». Un monde inconnu et présenté dans un décors un tantinet surréaliste, emprunté possiblement à des endroits qui ont été fortement touchés par la Crise financière de 2008. Ouvrons une parenthèse ici : devant certaines scènes du film, je revoyais dans ma tête des images vues dans le cadre de reportages qui ont été diffusés dans la foulée de la Crise financière qui a ébranlé Wall Street et les grandes compagnies automobiles américaines en 2008. Crise économique qui a incité des centaines de milliers de personnes à se lancer à la recherche d’une « habitation » improvisée sous les viaducs des autoroutes (phénomène observé dans certaines villes aux États-Unis et dans certains pays européens). Fin de la parenthèse.
Ce film aborde l’amitié et la quête de liberté chez certains adolescents qui fréquentent un collège privé. De manière plus précise, deux collégiens rêvent de se rendre en Californie à la fin de l’année scolaire. Ils devancent leur plan. Puis, arrive un moment marquant qui aura pour effet de faire basculer leur vie... Ils se mettront à vivre en fugueurs-itinérants avec la police à leur trousse.
Morale de cette histoire : la phrase "Go West, young man" peut aussi se transformer en son contraire.
Yvan Perrier
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