Édition du 28 octobre 2025

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États-Unis

Beaucoup de gens sont furieux contre les Démocrates. Bernie Sanders sait pourquoi

La direction du parti démocrate est très loin d’où les Américains.es se trouvent. Il est effrayant de constater l’ampleur de la colère et du mépris qu’on lui voue.

John Nichols, The Nation, 14 octobre 2025
Traduction, Alexandra Cyr

Les sondages des derniers mois nous révèlent que pendant que le niveau d’approbation de D. Trump est à la baisse tout comme celui du Parti républicain, celui du Parti démocrate est encore pire. The Christian Science Monitor le souligne : « C’est sa propre base qui le met dans cette situation. Un récent sondage CNN démontre que l’électorat démocrate voit son parti bien plus négativement que celui du Parti républicain. Durant les débats public locaux, les Démocrates frustrés.es disent vouloir que leur représentants.es soient plus vigoureux.ses (dans leurs attaques) contre l’administration Trump  ». D’autres sondages mettent en évidence la colère des militants.es de terrain contre la direction de leur Parti. On lui attribue son incapacité à structurer une opposition cohérente contre les Républicains au Congrès et d’élaborer des positions fortes sur les enjeux d’actualité.

Bernie Sanders partage ces frustrations. Le Sénateur indépendant du Vermont et deux fois candidat à la nomination à la candidature démocrate à la présidence, a passé ces derniers mois à parcourir le pays avec un message : Combattre l’oligarchie. Des foules massives ont participé à ces événements que ce soit dans les États démocrates ou même les plus républicains. Il présente une idée puissante de sens, tirées de son expérience : ce Parti a besoin d’une nouvelle direction. En cohérence avec cela, il appuie des candidatures rebelles dans les primaires démocrates et dans des États où l’organisation démocrate est atrophiée. Il déclare être aussi prêt à endosser des candidatures indépendantes. Il passe à l’action et endosse le socialiste démocrate, Zohran Mamdani candidat à la mairie de New-York. Mais si le Sénateur est enthousiasmé par cette campagne, la direction du Parti démocrate a refusé cette position.

The Nation : Cela vous donne une perspective incomparable sur le Parti. Vous êtes sans doute un de ceux et celles qui a le plus réfléchi sur lui dans le pays. Donc, au point où nous en sommes, alors que bien des gens se débattent de savoir à quoi il tient, où en est la direction, donnez-nous une idée de votre pensée actuelle sur ce dont il souffre.

B. Sanders : Je pense que la réponse évidente a été répétée cinq millions de fois : (la direction) du Parti est loin, très loin de la population ordinaire. Sauf exceptions, chaque État est un peu particulier. Le Parti démocrate, comme ses dirigeants.es est composé de personnes qui ont de l’argent, de consultants.es et de politiciens.nes qui travaillent avec des gens qui ont de l’argent et font affaire avec des consultants.es. Donc, si vous jetez un coup d’œil sur le nombre de dirigeants.es du Parti qui occupent leur fonction, est-ce qu’ils et elles organisent des rallyes électoraux, parlent aux gens ordinaires ? Ça leur est impossible parce que personnes n’y ira, il n’y a rien à voir. La recherche de financement leur prend un temps fou. S’attaquer aux gens qui leur apportent de l’argent n’est pas à l’ordre du jour.

J’en ai été vraiment surpris et je n’en ai pas pris la mesure avant que je ne fasse campagne pour la présidence. Et aussi à quel point le Parti est faible dans presque tout le pays. Il leur a fallu s’arracher les cheveux pour me battre. J’ai démarré à 1% dans les sondages sans argent, sans soutien, rien.

J’ai découvert que ce Parti est un tigre de papier. Une coquille vide. En 2016, nous avons conçu nos horaires, pour être présents.es aux événements du Parti, avoir un ralliement le même jour. Nous étions dans les mêmes communautés, Une pierre, deux coups. Donc, en après-midi nous avions un ralliement ; environ 10,000 personnes y participaient. Elles étaient jeunes, excitées et impliquées dans l’activité. Le soir, c’était celui bien officiel du Parti démocrate. Il y avait 200 personnes, plus âgées, des gens d’affaire, des avocat.es, des politiciens.nes. C’était le jour et la nuit. Deux mondes bien différents.

De toute évidence l’avenir est avec les jeunes, les gens de couleur, les membres des syndicats etc. etc. Mais la direction du Parti ne semble pas reconnaitre cela. Récemment je suis allé en Virginie occidentale. J’y ai rencontré quelques une des meilleures personnes. Dans cet État, le Parti n’a qu’une seule personne qui travaille à temps plein, presque rien. C’est probablement de même dans cinq ou dix États au pays où les Démocrates n’ont presque aucun.e représentant.e dans les législatures, n’y ont pas de gouverneur et pas d’élus.es à Washington. La base démocrate s’est complètement effondré dans ces zones. Je pense que la situation n’est pas solide dans les États traditionnellement démocrates comme New York par exemple où le monde ordinaire n’entend pas grand-chose (de la part du Parti).

Pour savoir où se situe ce Parti il faut regarder la campagne de Zohran Mamdani à la mairie de New York, en ce moment. C’est un condensé de tout ça. On pourrait penser qu’un candidat qui réussit à engager, selon ce que j’ai entendu, 50,000 bénévoles, énormément d’enthousiasme et gagne la primaire démocrate sans dépenses excessives, rendrait le leadership du Parti excité, enthousiaste. C’est un candidat qui soulève l’énergie des jeunes, des travailleurs.euses ; grand Dieu, à l’époque Trump, quel moment extraordinaire !

Mais la direction du Parti déclare : « Nous ne pouvons le soutenir parce qu’il dit ce que 75% Démocrates disent à propos d’Israël, pas d’argent pour Netanyahu ; nous ne pouvons le soutenir  ». Ça frise l’absurde. Ça ne fait même pas rire. C’est pathétique. Donc, il y la direction démocrate dans l’État de New York, si je comprends bien, qui n’a pas encore indiqué qu’elle soutiendrait ce candidat qui a gagné haut la main la nomination dans le Parti. Qui représentent-elle ? Les 75% qui ne veulent pas qu’on donne de plus l’argent à Netanyahu ? Je suppose que non. Est-ce qu’elle représente la vaste majorité des gens qui ont voté Mamdani dans la primaire ? Je suppose que non.

The Nation : Pourquoi un tel fossé entre cette direction et son propre électorat ?

B.S. : Elle ne veut pas ouvrir la porte ; de fait elle est plutôt vigoureuse à ne pas le faire. Donc, si la porte reste ouverte c’est par effraction. Vous ne demandez pas la permission vous annoncez que vous êtes là. Je pense que la campagne de Mamdani cristallise bien cela. Parce que si la direction du Parti ne peut soutenir son candidat qui a obtenu la nomination, qu’est-ce que ce Parti ? Qu’est-il au juste ?

The Nation : C’est une dynamique intéressante, c’est très inégal, très injuste pour ce qui est des soutiens. N’est-ce pas ? Si un.e modéré.e gagne la primaire, alors les leaders envoient ce message aux progressistes : « Vous devez embarquer maintenant. Vous devez prouver votre soutien, être loyaux envers le Parti  ».

B.S. : Oui, c’est exact. Encore une fois, vous avez absolument raison. Mais ça ne fonctionnera plus. Plus personne ne croit en ça maintenant. C’est du passé. Le Parti démocrate ne peut même plus rêver de nous dire : « Mary Smith a gagné. Vous n’aimez peut-être pas ses politiques mais elle est la Démocrate désignée. Vous êtes progressiste, vous devez la soutenir ». C’est fini ça. Plus personne ne le prend au sérieux. S’ils ne peuvent soutenir Mamdani, évidemment qu’ils ne peuvent demander ça à personne.

Ajout : Quelqu’un.e gagne la primaire avec un grand enthousiasme, avec un activisme soutenu de la base et leur réponse est : « Nous ne pouvons vous soutenir ». D’après vous, quel est l’avenir du Parti démocrate ? Est-ce le lien avec l’intelligence artificielle et sont appui financier ? Je ne le crois pas.

The Nation : Creusons un peu plusieurs choses que vous venez de dire. Vous parlez de ce que vous avez vu dans le pays : dans certains États, le Parti démocrate est atrophié, presque inexistant. J’ai l’impression que c’est encore plus vrai dans les comtés, au niveau local. Mais d’une certaine façon, n’est-ce pas une ouverture pour les progressistes ? N’y a-t-il pas des endroits où les gens pourraient voter démocrate, être le Parti démocrate ?

B.S. : Quelqu’un de Virginie occidentale je crois, me disait récemment que dans certaines élections locales, les Démocrates n’avaient aucun candidat, zéro candidat. Alors, si vous n’avez rien, quand vous n’êtes pas un Parti, est-ce qu’il peut y avoir quelqu’un.e intéressé.e à devenir candidat.e ? Probablement mais cela veut dire autre chose : quand vous pensez à un Parti, peut-être suis-je vieux jeu et conservateur, vous pensez à des centaines de personnes qui vont se réunir à la base pour désigner un.e candidat.e et le ou la soutenir ; l’énergie allant de bas en haut. Ce n’est pas du tout ce qui occupe le Parti démocrate.

Voulez-vous savoir à qui les leaders du Parti porte attention pour réfléchir à ce sujet : je me rappelle quand J. Biden a démissionné (de la candidature présidentielle) ou juste avant, le New York Times avait un article en première page à propos de toutes ces personnes, qui sont, maintenant, la classe des donnateurs.trices comme ils le disent qui déclaraient que A.B.C. sont les bons.nes candidats.es. Cette classe dit ceci et sans plus se cacher maintenant. D’accord, les riches décident qui sera candidat.e, fournissent l’argent et (c’est leur candidat.e). Pendant ce temps, comme je l’ai dit, dans cinq ou dix État, le Parti existe à peine. Comment pouvez-vous vous présenter comme un Parti national si vous êtes à peine présent dans cinq ou dix États dans le sud ou à l’ouest ?

The Nation : Donc, 2026 approche et vous encouragez des candidats.es à se présenter et vous faites campagne pour ces personnes. La plupart du temps se sont des candidatures qui ne sont pas au diapason avec la direction du Parti. Certains.es se présentent comme indépendants.es. Pensez-vous que le Parti soit à un moment critique ? Comment devrions-nous voir cela ?

B.S. : Il faut comprendre que ce n’est pas qu’un enjeu américain. Les Partis centristes comme le Parti démocrate sont en chute libre partout dans le monde. Je suis allé au Royaume Uni récemment. Savez-vous quel est le Parti en tête là en ce moment ? C’est le Reform Party, un Parti d’extrême droite.

The Nation : (Dont le chef) est Nigel Farage, un ami de D. Trump.

B.S. : Exactement. Il gagne. Il a une bonne longueur d’avance. Le Partir Travailliste est comme le Parti démocrate ; il ne défend rien. Vous vous souvenez de l’ancien dirigeant du Parti Travailliste, Jeremy Corbyn ; il est en train de fonder un nouveau Parti. C’est comme ça partout à travers le monde.

The Nation : Les Partis traditionnellement centristes, de centre gauche qui ont gouverné des pays sont maintenant battus. L’électorat les rejette.

B.S. : Il y a le Parti démocrate, le Parti travailliste en Angleterre, en Allemagne les Socio-démocrates sont dans la peine ; tous les Partis centristes qui étaient à une certaine époque en lien avec la classe ouvrière dans leur pays sont en difficulté. On peut donc se poser la question de l’existence du Parti démocrate à l’avenir. Il peut tomber complètement comme le Whig Party. C’est possible. Mais le nom a un sens.

Si vous vous demandez s’il est concevable que de bonnes personnes prennent ce Parti en mains et le transforme en parti de la classe ouvrière, multigénérationnel qui accepte divers points de vue, vous pouvez vous dire que c’est une possibilité. Mais je pense que les gens se demandent maintenant si ça vaut la peine de se battre pour ça. Pour combattre D. Trump, est-ce qu’ils veulent l’intelligence artificielle avec le Parti démocrate, ou former un nouveau Parti ? C’est ce dont on parle en ce moment en Angleterre. J. Corbin s’y attaque. Et je parie qu’il a conclu que le Parti travailliste était sans issue. Et je pense que beaucoup de personnes en pensent autant du Parti démocrate en ce moment. Donc, le choix se fait entre transformer le Parti démocrate en Parti de la classe ouvrière ou en former un nouveau.

The Nation : C’est très difficile de créer un troisième Parti qui puisse durer aux États-Unis.

B.S. : Très difficile dans ce pays et dans notre contexte. C’est plus facile en Angleterre je pense. Ici, vous devez avoir une très bien garni financièrement et vous devez agir dans 50 États avec chacun leurs règles et lois qui sont toutes contre un troisième Parti. Donc c’est un défi.

Mais c’est sans dire que la direction du Parti est complètement coupée d’où se trouve la population et c’est presque effrayant d’assister au niveau de colère et de mépris qu’elle ressent envers cette direction.

The Nation : Vous avez été témoin de cette colère cette année en voyageant dans le pays pour vos ralliements « Fighting Oligarchy ». Il est évident que très tôt durant la nouvelle présidence Trump, vous avez décidé qu’il était plus valable de passer une bonne partie de votre temps à Omaha au Nebraska ou à Iowa City en Iowa qu’à Washington.

B.S. : En effet.

The Nation : Vous y êtes allé pour parler aux gens. D’une certaine façon, c’est une expérience en temps réel qui permet de savoir où se situent les Américains.es face à D. Trump. L’affluence a été énorme à ces événements. Mais personne ne vient vous dire : « Nous aimons le Parti démocrate  ».

B.S. : En effet. Pour la plupart des Américains.es en ce moment, il est entendu que le système ne fonctionne pas, pour le dire sèchement. Personne y compris les Républicains.es les plus à l’extrême droite pense que c’est correct qu’E. Musk dépense 270 millions de dollars pour faire élire un personnage qui va enrichir les multimillionnaires. Chacun.e sait que le système de financement des campagnes électorales est pourri. Nous voyons tous et toutes ce que fait la crypto-monnaie. On voit ce que font les Comités d’action politique liés à l’intelligence artificielle. Les gens de cette industrie créent des supers Comités politiques et on sait ce que ça donne. Je pense que tout le monde comprend cette réalité. Nous comprenons tous et toutes qu’il y a des leviers massifs et toujours grandissants d’inégalité de revenus et d’inégalité (sociale). Tout le monde comprend que le système de soins est complètement brisé ; que c’est la même chose dans l’habitation.

Il y a quelques années, le Pew Research (Center) a publié un sondage où on demandait : « Pensez-vous que vous êtes en meilleure situation ou en pire situation qu’une personne de votre catégorie il y a 50 ans » ? Quel fut le résultat ? Presque 60% des répondants.es ont déclaré penser que les personnes d’il y a 50 ans étaient mieux. (…)

C’est fascinant. J’ai posé cette question à Newport au Vermont récemment. Une personne s’est levée et à crié : « Des biens et services abordables  ». (Affordability). Et elle a poursuivi : « Quand j’étais jeune mon père était propriétaire d’un bar au Rhode Islan. Nous vendions les bières pression dix cents et nous pouvions nous payer (ce dont nous avions besoin) ». Une dame s’est aussi levée pour dire : «  Mon père vendait des voitures ; il ne faisait pas beaucoup d’argent mais ma mère était à la maison pour s’occuper des enfants. Nous avions un niveau de vie décent  ». Quelqu’un a commencé à parler du coût des loyers. J’ai pensé à ma vie personnelle. J’ai grandi dans un appartement à loyer contrôlé dans Brooklyn à New York. Mon père n’a jamais fait beaucoup d’argent. Mais nous n’avons jamais été pauvres. Nous mangions bien et nous avions un toit sur la tête. Nous avons bénéficié du contrôle des loyers. J’ai fait un calcul rapide : savez-vous combien ma famille dépensait pour le loyer d’un petit appartement, un trois et demie, pour quatre personnes ? Dites au hasard le pourcentage du salaire de mon père qui était consacré à ça ?

The Nation : 30% ?

B.S. : 18%

The Nation : Moins du cinquième du revenu.

B.S. : Exact ! Quand vous dépensez 18% (pour le logement), il vous reste de l’argent pour faire des choses qui permettent à la famille de survivre. Si par contre, vous devez payer 30-40-50% (à cet effet), on se retrouve à la rue à se demander si on aurait pu faire autrement.

Voici le plus pervers, comment se fait-il qu’il y a cinquante ans, avant les ordinateurs, les cellulaires etc., une personne qui ne faisait pas beaucoup d’argent pouvait avoir au moins un style de vie solide de classe moyenne et que maintenant ce n’est plus possible ?

The Nation : Ne pensez-vous pas que la direction du Parti démocrate pourrait se donner une plateforme à ce sujet ?

B.S. : Elle n’y comprend rien ; ça ne fait pas partie de son monde.

The Nation : Je veux que vous nous parliez d’un autre enjeu dont la direction démocrate parait être hors de portée. Vous avez fait cette expérience en temps réel, parlez aux gens, écoutez ce qu’ils veulent entendre et une des choses fascinantes est la discussion que vous avez eue au sujet de Gaza. Je vous ai vu le faire d’abord à Kenosha au Wisconsin. Vous avez fait des déclarations importantes à ce sujet. L’audience a répondu par des applaudissements les plus forts de la soirée.

B.S. : (…) Je veux être très clair. J’ai mentionné Gaza dans pratiquement tous mes discours. Et sans exception, que ce soit à Viroqua au Wisconsin, à Los Angeles en Californie ou à Newport au Vermont, partout ce sont presque des applaudissements debout. C’est un enjeu très, très profond. Alors, quand les idiots.es du Parti démocrate disent : « Nous avons fait un sondage et c’est l’économie qui domine, d’autres choses viennent ensuite et Gaza n’arrive qu’en 10ième place. Oui, les gens sont inquiets à ce sujet mais, ce n’est pas en première place dans leur liste ». Le fait est que même si les gens ne connaissent pas grand-chose aux politiques, ce sont des êtres humains avec de forts instincts. Et si vous ne pouvez pas faire confiance au leadership pour prendre position à propos d’horreurs indescriptibles, financées par vos taxes et impôts, si votre leadership ne peut rien dire à ce sujet, à qui allez-vous faire confiance sur n’importe quoi ?

Comme vous le dites, partout où je vais, je dis : « Vous savez, nous sommes à la tête d’un effort pour tenter à ce que les États-Unis cessent de soutenir militairement Israël », les audiences explosent. C’est ce qu’on veut entendre parce c’est dégoutant, profondément dégoutant ce qui se passe.

Et je vais ajouter : je pense que si Mamdani mène une si grande campagne c’est pour plusieurs raisons mais précisément aussi à cause de sa prise de position à propos d’Israël et Gaza. C’est la position d’une vaste majorité d’électeurs.trices qui penchent vers le Parti démocrate. Et de plus en plus de Républicains,es en sont là aussi. Que la direction du Parti démocrate doive respecter la ligne qui la lie à l’intelligence artificielle et ses propriétaires, ce n’est pas qu’une horrible politique, une politique indescriptible, ce sont vraiment de mauvaise politiques (qui en résultent) aussi.

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