Le dimanche 14 avril, les Vénézuéliens sont allés aux urnes dans un processus électoral pacifique et démocratique qui a vu plus de 78% de l’électorat participer. Après les contrôles d’audit appropriées, le président du Conseil national électoral (CNE par son acronyme espagnol), Tibisay Lucena a déclaré Nicolas Maduro président élu à 50,8% - une différence de 265 000 votes.
DAns les h précédent l’annonce des résultats, Henrique Capriles, a tenté de discréditer le processus électoral en affirmant sur son compte Twitter que le gouvernement avait l’intention de « changer les résultats".
Lors de la publication des résultats officiels, Capriles a tenu une conférence de presse dans laquelle il a affirmé que la victoire était « illégitime » et a refusé de reconnaître la victoire de Maduro jusqu’à ce que tous les bulletins soient vérifiés manuellement.
Le Conseil national électoral a entrepris de vérifier 54% des voix ", une proportion statistique considérée comme "excessive" dans de nombreux pays [1], et réalisé quatorze vérifications avant et pendant le processus électoral afin de préserver le bon fonctionnement de système. Tibisay Lucena a rappelé Capriles à utiliser les procédures judiciaires appropriées qui s’offrent à lui pour clarifier tous les doutes qu’il exprime sur le résultat.
L’Union des nations sud-américaines (UNASUR) en mission d’accompagnement électoral etprésente tout au long du processus électoral, a appelé au respect des résultats officiels de la CNE. Le lundi, les dirigeants gouvernementaux et militaires sur la télévision d’Etat ont défendu le décompte officiel des voix et accusé Capriles d’essayer de fermenter violence.
Indépendamment de tout cela, Capriles refuse toujours de reconnaître les résultats de la CNE et a appelé ses partisans à descendre dans les rues en protestations. Capriles et ses partisans sont dainsi allé jusqu’à incendier les bâtiments du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), attaquant des centres de santé publics et même la maison du président du conseil électoral, Tibisay Lucena. Leurs actions ont provoqué des dizaines de blessés et 7 morts.
Nous condamnons l’opposition à l’initiative violence contre les partisans innocents du président Nicolas Maduro comme une tentative de déstabiliser le Venezuela. En ligne avec l’UNASUR, nous appelons l’opposition à respecter la volonté du peuple et de reconnaître les résultats de la CNE.
Nous demandons au gouvernement du Canada de condamner les violences perpétrées par l’opposition et de reconnaître les résultats de la CNE, qui a proclamé Nicolas Maduro comme le président élu.
Alternatives
Comité coulée Les Droits Humains en Amérique Latine
Causes communes
Common Frontiers
Conseil des Canadiens
Syndicat canadien de la fonction publique
Syndicat canadien des postiers
Comité de solidarité internationale du SCFP-Ontario
Latino-américaine des syndicalistes Coalition – National
Fédération du travail de l’Ontario
SalvAide
Les Caraïbes réseau de solidarité latino-américaine