Édition du 23 avril 2024

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Planète

Les populations d’animaux sauvages ont chuté de 68% depuis 1970

Un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) avertit que la population de vertébrés a chuté de 94 % en Amérique latine.

photo et article tirés de NPA 29

La perte de biodiversité est de plus en plus alarmante. A tel point que les populations d’animaux sauvages ont chuté de 68% en moyenne depuis 1970, selon l’Indice Planète Vivante publié ce jeudi par le Fonds mondial pour la nature (WWF). Le taux de disparition des vertébrés a augmenté de 8 % par rapport aux données de la dernière étude, publiée il y a deux ans.

La situation dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes est particulièrement dramatique, car la diminution de la population animale y a chuté de 94 % en moyenne entre 1970 et 2016. Il en va de même pour la diminution des espèces d’eau douce, qui ont diminué de 84 % au cours de toutes ces années.

Les causes de cette dégradation sont liées, selon les experts du groupe de conservation, à l’activité humaine, qui a « gravement » endommagé les habitats et les ressources naturelles dont la faune et la flore sauvages dépendent. Ainsi, la publication indique directement que la déforestation, l’agriculture intensive et le trafic d’espèces sont les principales causes de la perte de biodiversité.

«  La nature est transformée et détruite à une vitesse sans précédent dans l’histoire. L’être humain s’est étendu à tous les coins de la planète, extrayant ses ressources sans limites. Cette réalité a conduit au fait que 75% de la surface terrestre non gelée a été modifiée par l’homme. Il ne reste pratiquement plus d’endroits vierges dans ce monde, regrette le rapport, qui met en évidence de petits territoires où la biodiversité reste intacte (en Russie, au Canada, au Brésil ou en Australie).

« La conclusion est claire : la nature est transformée et détruite à une vitesse sans précédent dans l’histoire, à un coût très élevé pour le bien-être de la planète et de l’humanité. La perte de biodiversité est un véritable défi pour l’économie, le développement et la sécurité mondiale  », a déclaré Enrique Segovia, directeur de la conservation au WWF Espagne.

La publication souligne également que la perte de biodiversité a des conséquences directes sur les modes de vie humains, notamment en termes de sécurité alimentaire, puisque la diminution des populations animales et végétales rompt l’équilibre des écosystèmes et réduit les ressources alimentaires disponibles pour les êtres humains.

C’est pourquoi le WWF appelle à un changement de cap mondial pour mettre fin aux systèmes d’agriculture et d’élevage intensifs, principale cause de cette crise écologique.

« Nous savons que cette grande transformation exigera un effort collectif mondial sans précédent, que des efforts accrus de conservation sont essentiels, mais qu’ils doivent s’accompagner de changements dans la manière dont nous produisons et consommons notre nourriture et notre énergie.

Les citoyens, les gouvernements et les chefs d’entreprise du monde entier doivent faire partie d’un mouvement de changement d’une ampleur, d’une urgence et d’une ambition jamais vues auparavant  », conclut M. Segovia.

madrid 10/09/2020

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