Nous avons fait parvenir aux leaders et aux porte-parole des partis politiques de l’opposition une lettre ouverte. Cette lettre est datée du 28 janvier 2021. Dans les minutes qui ont suivi notre envoi, nous avons reçu un accusé de réception. Et depuis, c’est le silence. De toute évidence, à première vue, les dirigeantEs des partis politiques n’ont rien à dire sur ce sujet qui concerne environ 550 000 à 560 000 salariéEs syndiquéEs (qui sont à environ 75% des femmes) et qui assument une tâche essentielle à notre qualité de vie en société et déterminante pour notre développement social, culturel et économique.
https://www.pressegauche.org/Negociation-dans-les-secteurs-public-et-parapublic-46568. Consulté le 5 février 2021.
Surprise
Michel David nous apprenait dans l’édition du quotidien Le Devoir du vendredi le 5 février 2021 que « Mme Anglade a demandé au premier ministre d’intervenir personnellement dans les négociations pour le renouvellement des conventions collectives. » C’est mince comme intervention, mais c’est au moins une première prise de position de la part de la cheffe du PLQ. Cette prise de position, par contre, ne nous en dit pas tellement sur ce que ce parti offrirait aux salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic. Parions que l’offre serait similaire, pour ne pas dire identique, à celle mise de l’avant par le gouvernement Legault. La politique est ce lieu, n’est-ce pas, où le « mensonge », dans la bouche des chefFEs et des dirigeantEs « de la cité », n’est pas, comme Platon l’écrit dans le livre Le sophiste, « interdit ».
https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/594585/chiquer-la-guenille . Consulté le 5 février 2021.
https://www.pressegauche.org/Le-Sophiste-de-Platon. Consulté le 5 février 2021.
Sans surprise
C’est donc sans surprise que nous constatons que la prise de position de madame Anglade se situe dans le domaine de la généralité sans contenu précis et du vague à souhait. Madame Anglade et les autres porte-parole de l’opposition nous donnent l’impression d’être inaptes et incapables à mettre de l’avant une politique alternative aux offres du gouvernement Legault. Ces personnes qui se définissent comme cheffe, leader ou porte-parole se voient dans un rôle petit et étroit d’alternance au gouvernement Legault. Leur ambition ne vise pas l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des salariéEs syndiquéEs mais uniquement d’accroître leur nombre de députéEs à l’Assemblée nationale pour déloger la CAQ présentement au pouvoir et remplacer le PLQ dans le rôle d’opposition officielle. Il n’y a pas matière à parler ici d’une manière autre et différente de faire de la politique. Tristement, les trois partis politiques de l’opposition (PLQ, QS et PQ) se confinent dans une démarche stratégique qui est celle… des vieux partis.
Yvan Perrier
5 février 2021
18 heures 30
yvan_perrier@hotmail.com
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