Quoi qu’il en soit, moi qui suis gai et ai connu quelques folies de
jeunesse, j’aime aussi beaucoup les couilles, mais je ne suis pas du
tout intéressé à celles de monsieur Dumont ni d’aucun autre candidat
d’ailleurs.
J’ai toutefois appris certaines choses après en avoir vu quelques
paires dans ma vie :
1. Les plus grosses ne sont pas nécessairement les plus belles.
2. Ce ne sont pas les plus grosses qui sont les plus efficaces. On peut
être monté comme un bouc, mais sans aucune vigueur.
3. Le plus intéressant et le plus bel organe d’un homme, c’est son
cerveau.
Des remarques comme celles d’Arthur ne font que renforcer les préjugés
machistes qui justifient certaines femmes de croire que les hommes ne
pensent pas avec leur tête mais avec ce qu’ils ont entre les jambes.
Cela étant dit, quel rapport voit-on entre les couilles et monsieur
Dumont ? De quel courage parle-t-on ? Celui de dire des niaiseries sans
preuve ? De proposer des mesures délétères pour la société sans aucun
égard pour les plus démunis ? Celui de surfer sur l’ignorance à propos
des accommodements raisonnables pour dire un jour une chose et le
lendemain son contraire ?
On voit en tout cas le genre d’esprit fin qu’attire l’ADQ : les Stéphane
Gendron, André Arthur et Jeff Filion. Si ces gens ne correspondent pas
aux valeurs de Dumont, pourquoi lui courent-ils tous après ? Pourquoi ne
les filtre-t-il pas à l’arrivée et attend-il qu’ils fassent des gaffes
monumentales pour les éloigner ?
Je laisse ces messieurs à leur organe préféré puisqu’ils ne savent pas
la différence entre couillon et couillu, et je m’occupe de ce qui sert
à prendre des décisions : la tête et le coeur.
