La présidente de la FPPC-CSQ, Suzanne Tousignant, craint que le nouveau gouvernement soit tenté d’imposer au Québec un retour aux compressions budgétaires, notamment en enseignement supérieur.
« L’austérité a eu des conséquences désastreuses sur l’embauche des professionnels œuvrant tant auprès des étudiants en besoins particuliers que des étudiants en situation de handicap ainsi qu’auprès de toute la population étudiante. Nous voulons rappeler aujourd’hui au gouvernement élu qu’une proportion significative de ces emplois est à statut précaire ».
Financement stable et adapté
La leader syndicale réitère qu’il faut assurer un financement stable à nos cégeps.
« Il faut revoir la formule de financement des collèges afin que le nombre de professionnels soit déterminé en tenant compte des besoins réels des cégeps, dont celui de garantir les services à offrir aux étudiants ayant des besoins particuliers ainsi que ceux en situation de handicap. De plus, il faut adapter le financement des cégeps de petite taille en fonction de leurs réalités régionales ».
Embauche de personnel et stabilité
Pour ces raisons, la FPPC-CSQ revendique un nombre minimum de professionnels, peu importe la taille de l’établissement, ainsi qu’un ratio calculé au prorata du nombre d’étudiants inscrits. Il reviendra à chaque cégep de répartir ce nombre selon ses besoins et ceux des étudiantes et étudiants inscrits.
Enfin, la présidente réclame de meilleures conditions de travail pour le personnel professionnel, ce qui facilitera l’embauche pour les cégeps et permettra de garantir la stabilité des équipes de professionnels. La FPPC-CSQ relance donc le Conseil du trésor afin que les rangements salariaux des différentes catégories de personnels professionnels qu’elle représente soient enfin déterminés à leur juste valeur, rendant ainsi les conditions de travail de la profession concurrentielles et attrayantes.
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