Édition du 11 novembre 2025

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Épicure

Lettre à Ménecée

« […] le plaisir est principe et fin[1] de la vie bienheureuse ».
Épicure (Lettre à Ménecée, 2009, p. 48)

Épicure (341 – 270 av. J.-C.) est l’un des penseurs majeurs de l’Antiquité grecque. Né à Samos dans une famille athénienne, il fonde à Athènes, autour de l’an -306, l’École du Jardin, un lieu à la fois d’enseignement, de recherche philosophique et de vie communautaire. Contrairement à l’Académie de Platon ou au Lycée d’Aristote, son école se distingue par son ouverture à tous (hommes libres), sans distinction de sexe (hommes et femmes) ou de condition sociale (une école ouverte même aux esclaves) (de Crescenzo, 1999, p. 395 ; Law, 2008, p. 251 ; Rosenberg, 2008, p. 76).

Son œuvre s’inscrit dans une période marquée en Grèce par une grave crise politique, économique et sociale à la mort d’Alexandre (Brunschwig, 1996, p. 232). Ces troubles incitent Épicure à proposer une philosophie tournée vers le salut individuel et la paix intérieure, plutôt qu’une action politique visant à réformer les lois en vigueur dans sa Cité-État. Il invite plutôt à s’abstenir de la vie politique, car celle-ci est source d’angoisse et de passions destructrices. Il propose, par conséquent, une philosophie qui se veut à la fois pratique et thérapeutique, souvent qualifiée de «  médecine de l’âme  » devant conduire au bonheur individuel. Une philosophie qui cherche à délivrer l’individu des passions, des superstitions et de la crainte de la mort, pour lui permettre d’atteindre le bonheur par la raison. À vrai dire, la Grèce de cette époque est en décadence. La fin de la gloire militaire, l’individualisme en progression, la corruption du peuple et le désir de devenir adepte d’une doctrine demandant peu d’effort à l’esprit offraient à l’École du Jardin le contexte idéal à sa popularité.

Cela dit, la doctrine d’Épicure repose sur trois parties complémentaires : la canonique[2] (ou théorie de la connaissance), la physique (ou explication du monde naturel) et la morale (ou art de vivre). Ces trois domaines convergent vers un objectif unique : l’ataraxie, c’est-à-dire la tranquillité de l’âme. Sa pensée matérialiste est nettement influencée par l’atomisme de Démocrite, selon laquelle la matière est composée d’atomes et de vide, et les phénomènes, y compris l’âme, sont le résultat de ces assemblages matériels (ou de « particules physiques  » [Morel, 2009, p. 15]) . Âme, esprit et corps forment un tout ; la mort dissout simplement leur union, sans survie ni châtiment dans l’au-delà : il n’y a rien à craindre après la mort.​ Il réfute fortement la peur de la mort, car, tant qu’on vit, la mort n’est pas là et quand elle arrive, nous ne sommes plus. Épicure développe un athéisme — particulier — fondé sur la démonstration que les dieux, bien qu’existants, selon l’opinion répandue, sont absents des affaires humaines et ne doivent inspirer aucune crainte. La Lettre à Ménécée condense cette philosophie du bonheur en exposant les principes essentiels de l’éthique épicurienne.

La Canonique : la sensation comme critère de vérité

La canonique, ou théorie de la connaissance, cherche à déterminer les conditions d’accès à la vérité. Épicure affirme que la sensation est le fondement de toute connaissance (Arrighetti, 2025). Les impressions sensibles, qu’elles concernent le visible ou l’invisible, constituent la norme du vrai (kanôn tou alêthous).

Sa philosophie repose sur une démarche hypothético-déductive, qui part des sensations comme critère premier et certain de vérité, car, face à notre ignorance, les sensations sont les seules sources fiables pour reconnaître la vérité. Cette confiance dans les sens s’oppose aux spéculations métaphysiques de l’école de Platon (l’existence des formes idéales). Pour Épicure, l’erreur ne vient pas de la perception elle-même, mais du jugement que l’on en tire. La connaissance repose donc sur l’expérience directe du monde, sur l’observation empirique et sur la prudence du raisonnement. C’est cette démarche d’enquête rationnelle qui permet de distinguer le visible de l’invisible et d’accéder à la réalité matérielle du monde, à rebours des illusions créées par les simulacres ou par l’angoisse.​

La Physique : un matérialisme libérateur

Épicure adopte une physique matérialiste héritée de Démocrite, où l’univers est constitué d’atomes et de vide. Cette vision atomiste explique que tout phénomène est le résultat d’assemblages matériels, incluant le corps et l’âme, que l’on peut considérer comme une combinaison d’atomes sensibles. Selon Épicure, «  rien ne naît de rien » (de Crescenzo, 1999, p. 403), alors que les phénomènes naturels s’expliquent par les mouvements et les combinaisons de ces particules élémentaires, sans recours à une cause divine.

S’il est juste d’affirmer que la physique épicurienne s’inspire de la pensée de Démocrite, elle la dépasse par contre sur un point essentiel : la liberté humaine. Pour éviter un déterminisme strict, Épicure introduit la notion de clinamen (de Crescenzo, 1999, p. 404), c’est-à-dire la déviation spontanée des atomes. Ce léger écart aléatoire rend possible la liberté des êtres vivants et notamment celle de l’individu. En outre, cette conception matérialiste a une finalité morale : elle délivre la personne humaine de la peur des dieux. Les divinités, comme le veut l’opinion ambiante («  la notion commune  » [Épicure, 2009, §123]), existent, mais elles vivent dans un état d’ataraxie parfaite, une sorte de perfection bienheureuse, indifférente aux affaires humaines. Il ne faut donc pas les imaginer comme la foule le fait.

Les catastrophes naturelles ou les malheurs de la vie ne sont donc pas des châtiments divins, mais des phénomènes physiques soumis à la nécessité. Par conséquent, il n’y a «  rien à craindre des dieux » (§123-124) — ils ne punissent ni ne récompensent. Ce rejet des superstitions doit libérer l’individu des peurs infondées, notamment la peur divine.

La Morale : la recherche du plaisir et de l’ataraxie

Pour Épicure, le bien et le mal se définissent par les affections[3] (pathos) principales suivantes que sont le plaisir (hêdonê) et la douleur (algos) (Morel, 2009, p. 27). Le plaisir est le critère du bien. C’est grâce au plaisir qu’il est possible de choisir une vie heureuse. Épicure n’adhère pas à un hédonisme vulgaire ou débridé. Le plaisir véritable consiste dans l’absence de souffrance corporelle (aponie) et de trouble de l’âme (ataraxie) (§ 128). Ainsi, la sagesse consiste à hiérarchiser, via la raison, les désirs. Il distingue trois types de désirs : les désirs naturels et nécessaires (alimentation simple, boire, se protéger), qui doivent être satisfaits avec mesure ; les désirs naturels non nécessaires (le luxe, la sensualité), qui doivent être limités ; enfin, les désirs ni naturels ni nécessaires (la gloire, la richesse, le pouvoir), qui doivent être rejetés. Cette classification permet à l’individu d’atteindre la paix intérieure. En se libérant des passions vaines, des superstitions et de la crainte de la mort, il accède à un bonheur stable et durable.

Pour Épicure, le bonheur de l’individu repose sur l’ataraxie, état de quiétude constitutive catastématique (ou état de quiétude durable) (katastêma ; voir Morel, 2009, p. 25), c’est-à-dire l’absence de troubles de l’âme, atteinte par la maîtrise des désirs et la suppression des douleurs physiques et morales. Ce bonheur s’inscrit dans une éthique du plaisir (hédonisme) fondée non pas sur la recherche effrénée de plaisirs cinétiques, mais sur le plaisir supérieur, notamment celui de ne pas désirer et l’absence de douleur (aponie) (§128). Le bonheur humain (eudonisme) réside dans le calcul prudent des plaisirs et la capacité de renoncer à certains d’entre eux ou de supporter des douleurs pour préserver la paix intérieure.​ Il s’agit d’une distinction importante par rapport aux cyrénaïques qui prétendaient à une valeur égale entre tous les plaisirs, sans distinction (Potchensky, 2014).

Sa vie morale se caractérise par un retrait de la vie politique (s’en abstenir) et une maxime célèbre : «  cache ta vie  »[4], invitant à vivre discrètement (abscondita), à se protéger des passions et des troubles extérieurs ; à ne pas rechercher «  pouvoir, influence ou réputation » (Brunschwig, 1996, p. 232). Le sage, isolé des conflits, vivra « comme un dieu parmi les hommes » (§135), incarnant la sérénité divine par sa maîtrise de soi. C’est ainsi, selon lui, qu’il est possible d’atteindre l’autarcie dans la société des amis et ce, si tel est le souhait ou la volonté de l’individu, placé loin des passions publiques.​ La personne sage s’éloignera, par conséquent, des honneurs et vivra dans l’intimité d’un cercle restreint d’amis (la sociabilité restreinte). Peut-on, pour cette raison, accuser Épicure d’apolitisme ? Cela nous semble exagéré. Il invitait plutôt les individus à fuir les conflits et/ou les honneurs inhérents à la vie politique. Épicure valorise plutôt l’amitié et la société des amis comme un plaisir essentiel, voire indispensable au bonheur (Brunschwig, 1996, p. 232 ; de Crescenzo, 1999, p. 397). Sa philosophie a profondément inspiré les philosophes athées[5] ultérieurs, en offrant un quadruple remède : ne pas craindre les dieux, ne pas craindre la mort, supporter la douleur et atteindre le bonheur (de Crescenzo, 1999, p. 402).

Or, Montesquieu (1734), dans ses Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et leur décadence, fera un certain parallèle avec le déclin de la Grèce et soulignera l’influence de la secte d’Épicure qui participa à la corruption de Rome, par sa doctrine du plaisir. L’introduction de cette philosophie à forte teneur individualiste, comparativement au stoïcisme, ne cadrait point avec la nécessité d’une structure structurante du maintien de l’empire. Par conséquent, malgré l’allusion d’une communauté d’amis à connotation positive, la philosophie épicurienne n’entre pas en harmonie avec l’idée de l’État.

La Lettre à Ménécée : un résumé de la sagesse épicurienne

Dans la Lettre à Ménécée, Épicure expose avec clarté les principes fondamentaux de sa morale. Il y présente la philosophie comme une discipline de vie, accessible à tous, et non comme une spéculation abstraite. Épicure invite chacun à philosopher dès le plus jeune âge et ce, jusqu’à la vieillesse, car la philosophie, selon lui, est la route qui mène au bonheur. À ce sujet, il écrit : « Il n’est en effet, pour personne, ni trop tôt ni trop tard lorsqu’il s’agit d’assurer la santé de l’âme  » (2009, §122). Elle permet d’apprendre à vivre et à mourir sans crainte. Il enseigne qu’il faut honorer les dieux, non pas par crainte, mais en comprenant leur nature véritable : ils vivent dans le bonheur et n’interviennent pas dans le monde. Ils sont incorruptibles et bienheureux (§123). Cette thèse permet à la sage personne de se libérer de la peur religieuse. Le passage le plus célèbre de la Lettre à Ménécée affirme ceci : «  La mort n’est rien pour nous  » (§124). Tant que nous existons, la mort n’est pas là ; lorsqu’elle est là, nous ne sommes plus. Épicure aborde la question centrale de la mort avec un raisonnement simple et rassurant : la mort est la dissolution du corps et de l’âme, donc, en tant qu’absence de sensation (ou cessation de sensation), elle ne peut pas être une source de souffrance. «  Il n’y a rien à craindre de la mort » signifie que la peur de mourir est irrationnelle, car tant qu’on est vivant, la mort n’est pas là, et quand elle survient, on ne ressent plus rien (§124). Cette réflexion élimine une grande part de l’angoisse existentielle.

Épicure définit le plaisir comme le principe et le but de la vie heureuse, mais il recommande la prudence (phronêsis), la beauté, la justice et la modération (§132). Le sage doit donc pratiquer la maîtrise de ses désirs et le renoncement au plaisir excessif, car la recherche effrénée de plaisirs cinétiques (en mouvement, comme manger ou boire) (Morel, 2009, p. 25) peut conduire à la douleur. Le plaisir supérieur est celui de ne pas désirer, un plaisir stable et durable qui permet l’absence de douleur (aponie) et mène à l’ataraxie. Cette distinction est liée à la théorie du désir, où la douleur du manque n’est que le signe d’un désir mal placé ou excessif. Par le calcul rationnel des plaisirs, le sage vise à éviter la douleur en satisfaisant les désirs naturels nécessaires et en supprimant les autres. Le plaisir doit être choisi selon ses conséquences : il s’agit de rechercher les plaisirs stables et d’éviter ceux qui engendrent la douleur. La vertu est importante ici. À ce sujet il précise : «  les vertus sont naturellement liées à la vie agréable et la vie agréable en est inséparable » (§132), voire même «  la vertu est une jouissance » (Legrand, 1906, p. 9). La Lettre à Ménécée nous invite à vivre sobrement, sans crainte (Drieux, 2014, p. 246) ni trouble, en suivant la raison, la vertu et la nature.

Conclusion

La Lettre à Ménécée d’Épicure, propose une éthique du bonheur et ce dans un contexte d’agitation et de multi-crises (politique, économique et sociale) que traversait la Grèce au IVe siècle avant notre ère. Épicure y expose une doctrine matérialiste, influencée par la physique atomiste de Démocrite : l’univers est composé d’atomes et de vide, ce qui entraîne une physique matérialiste et une forme d’athéisme, où les dieux existaient mais étaient, selon Épicure, indifférents au monde humain ; de ce fait, la superstition et la crainte religieuse se trouvaient déconstruites.​ Par son ouverture à inclure dans son École du Jardin des femmes et des hommes, sans égard pour leur condition sociale, Épicure peut apparaître comme un précurseur d’une composition diversifiée de la communauté et adepte d’une approche inclusive, c’est-à-dire qui accepte dans ses rangs indistinctement les contributions de tous et de toutes.

La philosophie d’Épicure, souvent réduite à tort à une simple recherche du plaisir et d’apolitisme, est en réalité une éthique de la mesure, du bonheur et de la liberté. Sa canonique fonde la connaissance sur l’expérience sensible, sa physique propose une explication rationnelle et matérialiste du monde et sa morale enseigne la voie du bonheur par la modération et la sérénité. La Lettre à Ménécée illustre avec force cette philosophie pratique : l’individu n’a rien à craindre des dieux ni de la mort et son bonheur dépend uniquement de la sagesse avec laquelle il règle ses désirs. Épicure fonde, en quelque sorte, une pensée thérapeutique. Sa philosophie est un remède contre les maux intérieurs que sont la peur, la douleur et le trouble. L’éthique épicurienne s’affirme comme une «  médecine de l’âme  », offrant un quadruple remède (tétrapharmakos) : il n’y a rien à craindre des dieux, rien à craindre de la mort, la douleur est supportable et le bonheur est accessible. Il s’agit d’une sorte de guide pratique visant à s’affranchir ou s’immuniser face aux opinions erronées et aux peurs fantaisistes. Les conditions pour y parvenir sont la simplicité de vie, la pratique de l’amitié, le calcul rationnel des plaisirs et, si et quand nécessaire, un retrait prudent de la vie publique active et représentative (Brunschwig, 1996, p. 233 ; de Crescenzo, 1999, p. 400).​ Il conseille même de « cacher sa vie » (abscondita), vivre discrètement pour éviter les conflits et les passions inutiles. Pour le sage, la vie doit être vécue «  comme un dieu parmi les hommes  » : une existence sereine, détachée des troubles du monde, mais pleinement humaine.

Chez Platon et Aristote, la finalité de la Cité est la recherche de la justice chez le premier et la recherche du bonheur chez le deuxième. Il en va autrement chez Épicure. Il est plutôt d’avis que «  le plaisir est la fin même que poursuit en nous la nature » (Morel, 2009, p. 15). L’humain est un être qui a besoin d’amiEs. Il valorise l’amitié, qui est une source importante de plaisir durable et de soutien mutuel. Il prônait une existence loin des conflits et/ou des honneurs de la vie politique. Ce qui n’impliquait pas une vie vécue à l’extérieur de la Cité-État. À ce sujet, sa philosophie ne visait pas à créer une nouvelle Cité-État (Cité-État qu’il ne combattait pas), mais bien plutôt à jeter les bases d’une véritable « Société des amiEs ».

Guylain Bernier
Yvan Perrier
26 octobre 2025
9h00

Notes
[1] «  ‘‘Principe et fin’’ » : le plaisir est fin (telos), c’est-à-dire aussi bien le but et l’achèvement que la limite ou le terme clairement défini. Parce qu’il est limité, c’est-à-dire déterminé, le plaisir est également principe (archê) ou point de départ au bonheur. » (Morel, nbp a., 2009, p. 48).

[2] Par « canonique », il faut comprendre «  la théorie des critères ou règles de connaissance et d’action » (Morel, 2009, p. 27 ; voir également Baraquin et Lafitte, 2007 p. 140).

[3] Par « affection », Morel (nbp. b., 2009, p. 48) précise qu’il faut comprendre ceci : « plaisir ou peine ; ce que l’on éprouve en soi-même et qui nous indique spontanément ce que nous devons rechercher ou éviter ».

[4] Ou « ‘‘vivre caché’’ (lathe biosas) » (de Crescenzo, 1999, p. 396).

[5] Même si cela ne doit pas faire de lui un athée. Car Épicure se questionne plutôt sur la façon dont nous interprétons le notion de Dieu (ou des dieux). Il n’empêche que l’athéisme qu’on lui attribue pourrait être compris sur la base de son raisonnement entourant la présence de la douleur et du mal dans un monde créé par un Dieu bienfaisant. Voici la réponse donnée par Épicure sur cet aspect : « […] ou bien Dieu veut supprimer le mal et ne le peut pas ; ou il le peut et il ne le veut pas ; ou il ne le veut ni le peut, ou enfin il le veut et il le peut. S’il le veut et qu’il ne le puisse pas, il est impuissant, ce qui ne convient pas à Dieu ; s’il le peut et ne le veut pas, il est envieux, ce qui ne peut davantage convenir à Dieu ; s’il ne le veut ni le peut, il est à la fois envieux et impuissant, donc il n’est pas Dieu ; s’il le veut et le peut, ce qui convient à Dieu, alors d’où vient le mal ? ou pourquoi Dieu ne le supprime-t-il pas ? » (cité dans Legrand, 1906, p. 48-49).

Au lieu de conclure sur son absence (ou inexistence), il a préféré l’option d’un Dieu qui a choisi de ne pas intervenir dans les affaires humaines. De là, la réserve à avoir au sujet de l’athéisme présumé d’Épicure.

Bibliographie

Arrighetti, Graziano. « Épicure ». Encyclopédie Universalis. https://universalis-vieuxmtl.proxy.collecto.ca/encyclopedie/epicure/. Consulté le 24 octobre 2025.

Baraquin, Noëlla et Jacqueline Lafitte. 2007. Dictionnaire des philosophes. Paris : Armand Colin, p. 140 à 143.

Brunschwig, Jacques. 1996. « Épicurisme ». In Raynaud, Philippe et Stéphane Rials. Dictionnaire de philosophie politique. Paris : Presses universitaires de France, p. 232 à 236.

Brunschwig, Jacques. 1984. « Épicure ». In. Huisman, Denis (dir.). Dictionnaire des philosophes. Paris : Presses universitaires de France, p. 866 à 873.

Camus, Sébastien et. al.. 2008. « Épicure ». In. 100 œuvres clés en philosophie. Paris : Nathan, p. 64.

De Crescenzo, Luciano. 1999. Les grands philosophes de la Grèce antique. Paris : Le livre de Poche, p. 390-411.

Drieux, Philippe. 2014. « Épicurisme ». In Jean-Pierre Zarader. Dictionnaire de philosophie. Paris : Ellipses poche, p. E-246 à 247-E.

Épicure. 2009. Lettre à Ménecée. Présentation et notes par Pierre Morel. Paris : Éditions Garnier-Flammarion, 109 p.

Law, Stephen. 2008. La Philosophie. Paris : Gründ, p. 251.

Legrand, Henri. 1906. Épicure et l’épicurisme. Paris : Librairie Bloud & Cie, 71 p.

Montesquieu, Charles-Louis de Secondat. 1734. Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence. Amsterdam : Jacques Desbordes, 277 p.

Potchesky, Michel. 2014. « Hédonisme ». In Jean-Pierre Zarader. Dictionnaire de philosophie. Paris : Ellipses poche, p. 323-H à H-324.

Rosenberg, Patrice. 2008. La philosophie. Paris : Nathan, p. 76.

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Yvan Perrier

Yvan Perrier est professeur de science politique depuis 1979. Il détient une maîtrise en science politique de l’Université Laval (Québec), un diplôme d’études approfondies (DEA) en sociologie politique de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) et un doctorat (Ph. D.) en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il est professeur au département des Sciences sociales du Cégep du Vieux Montréal (depuis 1990). Il a été chargé de cours en Relations industrielles à l’Université du Québec en Outaouais (de 2008 à 2016). Il a également été chercheur-associé au Centre de recherche en droit public à l’Université de Montréal.
Il est l’auteur de textes portant sur les sujets suivants : la question des jeunes ; la méthodologie du travail intellectuel et les méthodes de recherche en sciences sociales ; les Codes d’éthique dans les établissements de santé et de services sociaux ; la laïcité et la constitution canadienne ; les rapports collectifs de travail dans les secteurs public et parapublic au Québec ; l’État ; l’effectivité du droit et l’État de droit ; la constitutionnalisation de la liberté d’association ; l’historiographie ; la société moderne et finalement les arts (les arts visuels, le cinéma et la littérature).
Vous pouvez m’écrire à l’adresse suivante : yvan_perrier@hotmail.com

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