Une évaluation des résultats qui se fera à l’aune de « la loi de l’offre et de la demande »
Je dédie ce texte aux personnes salariées qui occupent un emploi à statut précaire dans les secteurs public et parapublic.
Yvan Perrier est professeur de science politique depuis 1979. Il détient une maîtrise en science politique de l’Université Laval (Québec), un diplôme d’études approfondies (DEA) en sociologie politique de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) et un doctorat (Ph. D.) en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il est professeur au département des Sciences sociales du Cégep du Vieux Montréal (depuis 1990). Il a été chargé de cours en Relations industrielles à l’Université du Québec en Outaouais (de 2008 à 2016). Il a également été chercheur-associé au Centre de recherche en droit public à l’Université de Montréal.
Il est l’auteur de textes portant sur les sujets suivants : la question des jeunes ; la méthodologie du travail intellectuel et les méthodes de recherche en sciences sociales ; les Codes d’éthique dans les établissements de santé et de services sociaux ; la laïcité et la constitution canadienne ; les rapports collectifs de travail dans les secteurs public et parapublic au Québec ; l’État ; l’effectivité du droit et l’État de droit ; la constitutionnalisation de la liberté d’association ; l’historiographie ; la société moderne et finalement les arts (les arts visuels, le cinéma et la littérature).
Vous pouvez m’écrire à l’adresse suivante : yvan_perrier@hotmail.com
Je dédie ce texte aux personnes salariées qui occupent un emploi à statut précaire dans les secteurs public et parapublic.
Je laisse à d’autres le soin de commenter de manière détaillée l’offre gouvernementale présentée par la présidente du Conseil du trésor, madame Sonia Lebel, aux 600 000 salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic du Québec le jeudi 15 décembre 2022. Cette offre est incontestablement (…)
Où Socrate se montre en quelqu’un qui connaît au moins deux ou trois petites choses…
« Car j’ai bien conscience, moi, de n’être savant ni peu ni prou », Socrate dans Platon. Apologie de Socrate (21b).
Vous avez probablement eu l’occasion de prendre connaissance de la mise à jour économique présentée le jeudi 8 décembre dernier par le ministre des Finances du Québec, monsieur Éric Girard. La CSN, la CSQ et la FTQ ont émis des communiqués dont nous vous fournissons les liens un peu plus bas.
Quand Socrate récite de mémoire une oraison funèbre dont la compositrice est sa femme, la rhétrice Aspasie[1]
Socrate croise par hasard dans la rue Ménexène qui arrive de la Salle du Conseil. Ce dernier apprend au maître à penser de Platon qu’une cérémonie funèbre sera organisée pour rendre hommage aux soldats morts au combat au cours de l’année qui vient de s’écouler.
Courage n’est ni témérité ni science des choses à craindre (discours aporétique)
« Eh bien, pour le dire en un mot, lorsqu’on examine une chose en vue d’une autre chose, la délibération porte sur ce en vue de quoi on a entrepris l’examen, et non sur ce qu’on cherchait en vue d’une autre chose. » (185d)
Texte apocryphe dont on ignore le véritable auteur
Ce texte, comme son titre l’indique, porte sur le juste. On y retrouve deux personnages : Socrate et un interlocuteur anonyme.
Dans un texte paru dans le quotidien Le Devoir, le professeur émérite en économie, Pierre Fortin, s’intéresse à « L’incroyable progrès économique du Québec » depuis les soixante dernières années. « Progrès » qu’il présente comme correspondant à « de la vérité scientifique ».
Je suis sans mot, en cent mots…
Lors de la rédaction de mon article sur les fameux chèques que le gouvernement Legault distribue aux personnes qui ont déclaré moins de 100 000$ dollars de revenu, je n’avais pas à ma disposition le coût du cumul de la facture de ce nouveau mode gouvernemental de protection du pouvoir d’achat.
Quelle est la conséquence d’un savoir dépourvu d’éthique ?
Dans ce dialogue, nous retrouvons trois personnages : les deux principaux sont Socrate et Hippias, auxquels s’ajoute un autre qui est très secondaire, à savoir Eudicos (il n’a que quatre répliques[1]). Il s’agit d’un écrit de jeunesse de Platon qui comporte huit parties, c’est-à-dire un prologue (…)
S’agit-il d’une mesure à appuyer ou à combattre ?
L’Inflation frappe et elle frappe fort en ce moment. Il y a des lustres qu’elle n’avait pas atteint un tel sommet. C’est depuis le début des années quatre-vingt-dix que la Banque du Canada a fixé la fourchette du taux annuel d’inflation entre 1 et 3% par année. Depuis quelques mois, nous (…)
« Les belles choses sont difficiles » (304e).
Ce dialogue se déroule entre trois personnages. Soyons plus précis avant de les nommer. Dans Hippias majeur, Socrate se dédouble, il n’y a par conséquent que deux personnes qui discutent en face à face : Socrate et le sophiste[2] Hippias, auquel s’ajoute un interlocuteur anonyme qui n’est nul (…)
Quand le recours à la clause dérogatoire dans un conflit de travail semble même indigner le premier ministre Justin Trudeau
Un conflit de travail secoue en ce moment le milieu de l’éducation en Ontario. Les 55 000 employéEs syndiquéEs de soutien scolaire ont décidé de braver une loi spéciale, le projet de loi 28, qui leur interdit d’exercer un droit qui jouit d’une protection constitutionnelle au Canada depuis 2015 (…)
Antilogie[2]
Dans ce dialogue narré, Socrate raconte à Criton, son vieil ami d’enfance, un échange qu’il a eu la veille au gymnase du Lycée avec les sophistes Euthydème et son frère Dionysodore.
Les organisations syndicales commencent à communiquer à la partie gouvernementale (l’État employeur) les demandes monétaires et normatives des salariéEs syndiquéEs qu’elles représentent dans les secteurs public et parapublic. C’était au tour du Front commun CSN-CSQ-FTQ et APTS[1] (420 000 (…)
Texte attribué à Platon et sur les raisons de l’excessivité
Se pose ici une question, à savoir : est-ce que l’homme aurait la caractéristique d’être par définition « avide » ? La réponse suggérée dans ce dialogue est la suivante : à partir du moment où aucun homme ne peut dire qu’il n’aime pas le gain, « tous les hommes sont avides et malhonnêtes » (…)
Texte attribué à Platon dans une mise en valeur de la sagesse
« Pour les sages[1], les choses sont ce qu’ils les font » (Archiloque, fragment 132, p. 340)[2].
Le 3 octobre dernier, je vous ai acheminé à vous et au coordonnateur du CCSPP (Frédéric Lavigne) un courriel dans lequel je demandais qui a négocié en 2015, du côté syndical, une modification au RREGOP visant exclusivement les employéEs de 69 ans et plus ayant le statut d’employé « saisonnier ou (…)
Texte attribué à Platon dans une valeur accordée à l’astronomie
L’ouvrage intitulé Épinomis se présente comme étant une possible conclusion au livre intitulé Lois. Il reste toujours à savoir aujourd’hui qui l’a rédigé. Les spécialistes excluent qu’il s’agisse d’un texte de Platon ou même de son disciple Philippe d’Oponte. Il s’agit donc d’un écrit « attribué (…)
Comment se fera entendre la voix du peuple au cours des quatre prochaines années ?
Depuis lundi soir le 3 octobre 2022, à quasiment toutes les fois qu’il est question du résultat du dépouillement du vote, plusieurs journalistes ou commentatrices ou commentateurs politiques y vont de superlatifs pour qualifier les résultats obtenus par la formation politique qui a pour nom la (…)
Texte attribué vraiment à Platon ?
Nous sommes en présence ici de 18 brèves inscriptions qui correspondent à un bref poème ou à un éloge d’une personne aimée ou décédée rappelant un événement mémorable de sa vie. L’authenticité de ces épigrammes, attribués à Platon, est toujours controversée. Parmi les personnes mentionnées ici, (…)
Encore une fois hélas, il s’agit du mode de scrutin
Après 36 jours de campagne électorale terne et remplie de bourdes volontaires ou involontaires de la part de certainEs candidatEs, le cirque électoral a enfin pris fin, la parole était aux électrices et aux électeurs.
Un écrit en deux temps
Au moment où nous écrivons les présentes lignes (dimanche le 2 octobre), la campagne électorale 2022 n’est toujours pas terminée.
Texte attribué à Platon sur la justice commune
Ce texte apocryphe se divise en quatre parties : premièrement, au sujet de la délibération en commun (380a-382e), il importe de savoir qui peut donner un avis compétent dans le cadre d’un débat, et de se demander que vaut un débat quand les personnes qui y participent n’ont aucune compétence sur (…)
Presse-toi à gauche ! propose à tous ceux et celles qui aspirent à voir grandir l’influence de la gauche au Québec un espace régulier d’échange et de débat, d’interprétation et de lecture de l’actualité de gauche au Québec...